Vie génitale féminine (1/4) : Les menstrues (« al-hayd »)
Tandis que la pratique cultuelle du croyant est continue, celle de la croyante est ponctuée de périodes d’inactivité du fait de l’apparition des menstrues.
Cette caractéristique féminine est encadrée par une législation qui lui est propre, et que toute musulmane est sensée connaître pour vivre pleinement sa vie spirituelle.
Champ lexical relatif aux menstrues
● « الحَيْض : al-hayd » : écoulement ou jaillissement torrentiel. On dit « حاض الوادي : hâda-l-wâdî » : le fleuve a débordé et son eau s’est déversée abondamment. C’est la raison pour laquelle on appelle un bassin d’eau « حوض : Hawd », puisque l’eau écoulée se rassemble dedans. On dit aussi « حاضت الشجرة : hâdati-chajaratou » lorsque la sève de l’arbre coule. Par extension le mot « حَيْض : hayd » est donné à l’écoulement menstruel de la femme.
● « مَحيِض : mahîd » ou « حيِضَة : hayda » correspond à la période des règles, mais également au sang menstruel.
● « حيِضَة : hîyda » désigne la protection périodique (serviette) utilisée pour absorber le sang menstruel.
● L’imâm An-Nawawî a cité dans son livre Majmoû’ charh al-mouhadhdhab six vocables arabes pour désigner les menstrues : «الحيض : al-hayd », « الطمث : at-tamth », «العراك : al-‘irâq », « الضحك : ad-dahk », «الإكبار : al-ikbâr » et « الإعصار : al-i’çâr ».
Définition et analyse juridiques de « al-hayd »
« Al-hayd » est l’élimination périodique du sang utérin par le vagin, chez la jeune fille pubère ou la femme en bonne santé (non malade), non enceinte et n’ayant pas atteint l’âge de la ménopause.
Elimination périodique : la périodicité des règles est posée comme condition fondamentale par les juristes musulmans. Pour être considéré comme des menstrues, le sang doit être la conséquence normale de l’activité cyclique caractéristique du système génital féminin. Il est donc primordial que la femme connaisse le début et la durée de sa période de règles, afin de déterminer si oui ou non le sang écoulé est bien celui des menstrues.
Jeune fille pubère ou femme : les menstrues sont une indication juridique majeure de la puberté de la fille, qui passe de l’état de fillette à celui jeune fille pubère, puis à celui de femme.
Non enceinte : sauf exceptions, les juristes considèrent que l’état de grossesse marque l’arrêt des menstrues.
Non malade : du sang utérin apparaissant hors période des règles peut révéler une pathologie (infection, hémorragie). Les savants parlent alors de métrorragie « إستِحاضة : istihâda » et non plus de « hayd ». Seuls les hanafites attribuent le terme « istihâda » au saignement apparaissant chez la fille non pubère.
N’ayant pas atteint l’âge de la ménopause (« الإِيَاس : al-iyâs ») : la ménopause signifie l’arrêt définitif des menstrues, elle marque la fin de la fécondité de la femme par la cessation de la production d’ovules par les ovaires. Quel est l’âge de la ménopause ?
Aucun texte scripturaire ne parle d’un âge précis concernant la ménopause. C’est la raison pour laquelle les jurisconsultes se sont basés sur ce qui était répandu et connu chez les femmes.
● L’école hanafite le situe entre 50 et 55 ans : dans ce laps de temps, sera considéré comme des menstrues l’écoulement du sang répondant aux caractéristiques des règles.
● L’école mâlikite le fixe à 70 ans, mais n’exclut pas son apparition à 50 ans. La femme doit consulter soit une femme expérimentée, soit une doctoresse honnête et qualifiée dès qu’elle observe des perturbations notables dans la régularité de ses menstrues.
● L’école châfi‘îte considère qu’il n’y a pas de limite à l’âge de la ménopause tant que la femme a ses menstrues, mais elle le situe généralement à 62 ans.
● L’école hanbalite le situe à 50 ans.
Médicalement parlant, entre les cycles normaux et leur arrêt définitif s’étale une période de transition d’une à deux années. La médecine admet que la ménopause peut intervenir à 52, voire 55 ans ; cela varie d’une femme à une autre. Le cycle menstruel peut être perturbé au cours de la phase transitoire : la femme devra être très attentive à la date de survenue des règles et de leur durée. Si leur irrégularité se confirme, l’avis d’une praticienne (de préférence) honnête et compétente est requis.
Quels sont les caractéristiques du sang des règles ?
Le sang menstruel peut être de différents aspects et coloris :
● Une sécrétion jaunâtre (« الصُّفْرَة: aç-çoufra ») : les quatre écoles s’accordent pour dire que ce liquide fait partie des règles lorsqu’il s’écoule en leur période, et qu’il en est exclu lorsqu’il apparait en dehors de cette durée.
● Un liquide de couleur trouble (« الكُدْرَة : al-koudra ») : en période des menstrues, ce liquide non visqueux, clair, mais trouble, est considéré par les quatre écoles juridiques comme étant des règles. Hors du temps des menstrues, il ne fait plus partie des règles.
● Un sang de couleur rouge foncé (voire noirâtre) : c’est la couleur typique du sang menstruel lorsque son écoulement est fort. ‘Aïcha a rapporté ce dire du Prophète à propos de Fâtima Bint Abî Houbaych qui souffrait régulièrement de métrorragie : « Le sang des menstrues est un sang noir reconnaissable. Si tel est le cas, abstiens-toi de faire la prière ; mais si c’est l’autre, fais tes ablutions et prie ! » [Rapporté par Aboû Dâwoûd, An-Nassâ’î, Ibnou Hibbân et Al-Hâkim.]
● Un sang de couleur rouge vif : le sang peut être de cette couleur tout le long des règles ou seulement durant une partie de celles-ci.
● Un sang dilué et jaunâtre : ‘Aïcha a raconté que lorsque des femmes lui envoyaient leur serviette avec du coton à l’intérieur, souillé du liquide jaunâtre du sang menstruel, elle leur disait d’attendre de voir une sécrétion blanchâtre marquant la fin des règles [Hadîth rapporté par Al-Boukhârî et l’imâm Mâlik.]
● Un sang verdâtre : les hanafites le considèrent comme du sang menstruel.
Quelles sont les durées minimale et maximale des menstrues ?
● L’école hanâfite les situe entre 3 et 10 jours : si au moment de ses règles la femme constate un écoulement d’une journée seulement, elle doit néanmoins se considérer comme réglée jusqu’à la fin des trois jours minimums fixés.
● L’école mâlikite considère que le sang peut couler d’un seul coup, à la condition qu’il coule à flot puis cesse. La durée maximale des règles est de 15 jours.
● Les écoles châfi‘îte et hanbalite fixent toutes deux la durée minimale à un jour et une nuit (jour astronomique). Le sang peut marquer des moments d’arrêt provisoire au cours de la journée, mais s’il s’interrompt avant la fin complète de celle-ci, il n’est pas considéré comme des règles. La durée maximale des menstrues pour les chafi’ites est de 15 jours, tandis qu’elle oscille entre 15 et 17 jours pour les hanbalites. Ach-Châfi‘î et Ibnou Hanbal, que Dieu agré leurs âmes, ont suivi l’avis de l’imâm ‘Alî qui fixe à 15 jours le délai maximal des règles.
En général, au-delà des quinze jours, la femme considère le sang comme celui de la maladie (métrorragie). Se référer aux positions des juristes musulmans n’exclut pas le fait que la femme peut avoir recours à la médecine ou à l’avis de ses congénères plus expérimentées pour mieux appréhender sa situation particulière.
Ces délais sont-ils les mêmes pour les cas particuliers de métrorragies ?
Dans leur majorité, les savants considèrent l’écoulement du sang au-delà des 15 jours comme relevant de la métrorragie (« al-istihâda »), et ils envisagent deux cas :
Celui de la débutante (« المبتدأة : al-moubtadi’a ») : elle est réglée depuis peu et ses menstrues sont irrégulières dans leur rythme et leur durée.
● Selon l’école hanafite, elle compte 10 jours pour la durée des règles, puis même si le sang continue à couler, elle se purifie et recommence à prier. Les 20 jours restants, elle se considère comme pure.
● D’après l’école mâlikite, la jeune fille respecte le délai des 15 jours avant de se purifier et de reprendre sa prière. Toutefois, l’imâm Mâlik admet que du sang de métrorragie peut apparaître au cours de ces 15 jours : la jeune fille doit être sûre qu’il ne s’agit plus du sang des règles pour reprendre sa pratique cultuelle avant la fin du délai légal des menstrues. Si elle est incapable de différencier le flux menstruel du flux métrorragique par la couleur, l’odeur, ou les douleurs prémenstruelles, elle peut se considérer pure aussi longtemps que le sang n’a pas repris les caractéristiques de celui des menstrues (plus foncé) : cette règle est à suivre dans le cas où la métrorragie perdure jusqu’à atteindre les 15 jours légaux de la purification cyclique selon l’école mâlikite.
Un autre avis de Mâlik préconise à la débutante de se fier à la durée des règles analogues à celle des femmes de son entourage, elle y ajoute 3 jours pour plus de sûreté, puis se purifie.
● L’école châfi‘îte enjoint à la débutante de ne pas se purifier et prier jusqu’à l’expiration des 15 jours légaux. En revanche, au cours de cet intervalle, si en se basant sur la couleur du sang elle est sûre que celui-ci est métrorragique, elle doit considérer que ses règles ont duré le temps minimal légal (un jour et une nuit) et qu’au-delà le saignement est de l’istihâda (métrorragie) : elle doit donc récupérer les prières non effectuées au-delà du délai minimal légal.
● L’école hanbalite : si la fille en est capable, elle différencie le sang menstruel du sang métrorragique ; et la durée du saignement qu’elle estime normal ne doit pas être inférieure au délai minimal légal (un jour et une nuit). Après cela, elle se purifie et se considère comme pure.
Celui de la femme accoutumée (« المُعْتَادَة : al-mou‘tâda ») : c’est une jeune fille ou une femme qui a des menstrues régulières. Que se passe-t-il si l’écoulement du sang perdure au-delà de sa durée normale ? La femme se base sur la durée habituelle de ses règles et sur la durée maximale légale des menstrues pour déterminer s’il s’agit encore du sang menstruel ou des métrorragies.
● L’école hanafite : quand le flux sanguin ne dépasse pas 10 jours, c’est du sang menstruel. Au-delà, il s’agit alors de l’istihâda qui a commencé dès la fin même de la durée habituelle des règles de la femme : elle doit par conséquent refaire les prières qui ont été manquées à la date de la cessation habituelle de ses menstrues.
● L’école mâlikite : dans un premier avis, la femme prend en considération la durée habituelle de ses règles et y ajoute 3 jours supplémentaires pour plus de certitude, sans excéder les 15 jours légaux, puis elle se purifie et prie. Dans un second avis, elle tient compte d’emblée de la durée maximale légale des règles (15 jours) et se considère réglée durant ce laps de temps. Au-delà, il s’agit de l’istihâda. La femme peut également, si elle est expérimentée, se baser sur la couleur du sang pour distinguer les menstrues des métrorragies. Si elle n’y parvient pas, elle agit comme la débutante dans le même cas (cf. plus haut).
Si ses règles s’interrompent puis reprennent, elle compte alors les jours d’écoulement sanguin et se considère réglée aussi longtemps que le total ne dépasse pas sa durée habituelle des menstrues. Le surplus est considéré comme des pertes « istihâda ».
Ibnou Rouchd Al-Qourtoubî (savant mâlikite, 520-595H) inclut les jours d’interruption de l’écoulement sanguin dans les règles : le sang qui continue au-delà de la durée habituelle des menstrues de la femme est donc de l’istihâda, et la femme doit se purifier et prier.
● L’école châfi‘îte : la femme se base sur la durée normale de ses règles « al-‘âda », et considère le sang qui continue à couler comme l’istihâda. Elle doit distinguer le sang menstruel normal du métrorragique : le premier est foncé tandis que le second est clair. Dès qu’elle voit ce sang clair, elle se considère comme pure. Si elle ne sait pas différencier les saignements, elle se fie à la durée habituelle de ses menstrues pour établir sa période de règles et celle de sa purification cyclique. Toutefois, il arrive que la femme accoutumée voie ses règles s’interrompre puis reprendre : dans ce cas, elle compte le nombre de jours d’écoulement du sang qui ne doit pas excéder 15 jours ; le surplus entre dans les métrorragies : la femme se purifie alors et prie.
● L’école hanbalite : la femme se base sur la date et la durée de ses menstrues pour déterminer à quel moment celles-ci deviennent métrorragiques, même si elle ne peut distinguer le sang menstruel du maladif.
Quelle est la législation à suivre pour la femme dont le cycle menstruel régulier se perturbe et présente des irrégularités dans la fréquence et la durée ?
Trois cas de figures concernent cette femme dite « المُتَحَيِّرَة : al-moutahayyira » :
La femme peut prévoir la date de survenue des règles, mais pas leur durée :
● L’école hanafite : la femme considère comme acquise la durée la plus probable selon elle. Par exemple, si elle a oublié la durée exacte de ses menstrues, 5 ou 6 jours, mais qu’elle penche plus pour 6, elle adopte cette durée. Si elle est dans le doute complet, elle se considère comme indisposée dans les délais légaux de l’école hanafite, à savoir au minimum 3 jours, et au maximum 10 jours.
● Les écoles mâlikite et hanbalite : la femme se considère réglée pour une durée équivalente à celle des femmes de son âge et de son entourage.
La femme ne peut prévoir la date de survenue des règles, mais elle en connaît la durée :
● L’école hanafite : la femme accoutumée se base sur la durée normale de ses règles ; tout surplus est de la métrorragie. La débutante se considère d’abord comme indisposée dans le temps maximal légal (10 jours), puis comme en période de purification cyclique durant 20 jours, et enfin à nouveau comme réglée.
● L’école mâlikite : la femme accoutumée tient compte de la durée normale de ses règles, tout surplus dans le courant du mois est de la métrorragie. La débutante respecte le délai maximal légal (15 jours) : au-delà il s’agit de métrorragies.
● L’école châfi‘îte : la femme accoutumée se base sur la différence entre le sang menstruel et celui de la métrorragie. Il en est de même pour la débutante si elle sait faire la distinction entre les deux sangs.
● L’école hanbalite : la femme accoutumée prend en compte la durée habituelle de ses règles, et considère comme métrorragique le sang qui coule au-delà de cette durée. La débutante doit faire la distinction entre le sang menstruel et le sang métrorragique pour connaître le début et la fin des règles. Si elle en est incapable, elle se considère comme réglée durant 15 jours.
La femme ne peut prévoir ni le début ni la durée des règles :
● L’école hanafite : la femme tente de distinguer le sang menstruel du sang métrorragique. Si elle ne le peut, elle se considère d’abord comme réglée durant 3 jours et 3 nuits, puis comme en état de purification cyclique. Tout surplus de sang est considéré comme métrorragique.
● Les écoles mâlikite et hanbalite : la femme se base sur la distinction entre sang menstruel et sang métrorragique. En cas d’incapacité, elle se considère comme réglée durant 6-7 jours du mois, car telle est la durée des menstrues pour la majorité des femmes.
● L’école châfi‘îte : la femme distingue le sang menstruel de celui de la métrorragie. Si elle ne le peut, elle se considère comme indisposée selon le délai minimal légal, à savoir un jour et une nuit.
Quelle est la législation concernant l’écoulement sanguin chez la femme enceinte ?
● Aboû Hanîfa, Ibnou Hanbal, Ath-Thawrî (que Dieu les agrée) et d’autres juristes ne considèrent pas ce sang comme des menstrues, mais comme un saignement maladif.
● Mâlik considère que la femme enceinte peut être réglée, surtout si le saignement survient à la date prévue des menstrues. Toutefois, certains mâlikites n’admettent pas que la femme enceinte puisse être réglée.
● Ach-Châfi‘î accepte que la femme puisse être réglée durant toute la durée de ses menstrues.
● La majorité des savants, réconfortés par la médecine, considèrent que le saignement de la femme enceinte correspond à des pertes pathologiques : la femme doit rapidement consulter des spécialistes, car elle peut craindre un avortement spontané, une grossesse extra-utérine, ou encore un placenta mal positionné.
Quant aux éventuelles et rares pertes sanguines survenant à l’époque théorique des règles de la femme, elles ont un aspect très différent du sang menstruel. La femme continue donc à prier et peut jeûner ou lire le Coran.
La femme peut-elle provoquer d’une manière médicamenteuse l’arrêt, le retardement ou l’arrivée anticipée des règles ?
La bonne santé de la femme est une des conditions de l’acception juridique du terme « hayd ». Le sang menstruel régulier dans sa fréquence et sa durée est révélateur de la bonne santé de la femme. Or, contrarier par un médicament son cycle porte atteinte à la santé de la femme, c’est pourquoi les juristes musulmans interdisent cette pratique.
Les mâlikites prévoient que si les médicaments entraînent un flux sanguin en dehors de la période habituelle des menstrues, la femme ne doit pas se considérer comme réglée, elle doit poursuivre ses prières et son jeûne.
Néanmoins, dans des cas exceptionnels, les savants autorisent la femme à utiliser un médicament pour provoquer l’arrêt provisoire de ses menstrues. C’est le cas de la femme dont les menstrues durent trop longtemps. Ibnou ‘Omar a conseillé à celle-ci de prendre une infusion d’arak pour stopper l’écoulement. La croyante qui souhaite accomplir le pèlerinage est également dans cette situation : son séjour limité à la Mecque ne lui permet pas d’attendre d’être purifiée d’éventuelles menstrues afin d’effectuer les circumambulations canoniques ; la prise d’un médicament peut donc lui faciliter l’accomplissement de certaines obligations cultuelles.
Quels sont les signes de la purification cyclique ?
Deux signes marquent la cessation des règles :
● La siccité (« الجُفُوف : al-joufoûf ») : la femme s’assure de l’absence de sang en introduisant dans le vagin du linge blanc qui en ressort sec.
● Le liquide blanchâtre non visqueux (« الَقصَّة البَيْضاء : al-qassatou-l-baydâ’ ») : constatable par l’introduction d’un linge blanc dans le vagin.
La femme accoutumée doit se purifier en fonction du signe auquel elle est habituée.
Quelle est la durée de la période de purification cyclique ?
La durée minimale :
● Selon Aboû Hanîfa et Ach-Châfi‘î : entre 15 et 17 jours.
● D’après Mâlik : entre 10 et 15 jours.
● De l’avis d’Ibnou Hanbal : 13 jours.
L’ensemble des docteurs, toutes écoles confondues, admettent l’intervalle de 15 jours séparant deux cycles de menstrues, ou les lochies (saignement post accouchement) et le retour des couches (règles).
La durée maximale :
Selon les quatre imâms, elle n’a pas de limite. Et d’après les docteurs, la purification cyclique peut persister un mois, une année ou toute une vie. Il arrive qu’une femme n’ait eu ses menstrues qu’une fois dans sa vie.