(14) Yoûssouf (1/2) : un enfant exceptionnel

Vie des prophètes

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   L’histoire du prophète Yoûssouf  est sans conteste un des plus beaux récits narré dans le Coran. La sourate éponyme qui retrace les grandes étapes de la vie de cet illustre prophète fut révélée au Prophète Mouhammad  pendant l’année de la tristesse.

Elle retrace en détails une existence hors du commun marquée à la fois par des défauts aussi vils que la jalousie, la haine, la passion ou l’orgueil et des qualités humaines des plus élevées telles que la patience, la loyauté, la bravoure et la compassion. Source de réconfort pour le Messager, elle est une mine d’enseignements immuables pour chaque croyant désireux de parfaire son comportement.

   L’histoire de Yoûssouf  débute avec un rêve et se termine par la concrétisation de son interprétation.

   La place de Yoûssouf au sein de sa famille

   Alors que le soleil se levait à l’horizon, inondant la terre de ses gloires matinales, le jeune Yoûssouf se réveillait, enchanté de ce qu’il venait de voir en rêve. Enthousiaste, il ne tarda pas à en informer son père : « […] Ô mon père, j’ai vu [en songe], onze étoiles, et aussi le soleil et la lune ; je les ai vus prosternés devant moi. », s.12 Yoûssouf, v.4. Le visage du géniteur s’illumina : il augurait un grand avenir pour son fils qui allait entretenir la diffusion du message de son arrière-grand-père Ibrâhîm , l’ami intime de Dieu.

  Cependant, conscient de la jalousie qu’entretenaient ses autres fils à l’égard de Yoûssouf, Ya‘qoûb , déconseilla formellement à son cher enfant de raconter son rêve à ses frères : « Ô mon fils, dit-il, ne raconte pas ta vision à tes frères car ils monteraient un complot contre toi ; le diable est certainement pour l’homme un ennemi déclaré. Ainsi ton Seigneur te choisira et t’enseignera l’interprétation des rêves, et Il parachèvera Son bienfait sur toi et sur la famille de Jacob, tout comme Il l’a parfait auparavant sur tes deux ancêtres, Abraham et Isaac, car ton Seigneur est Omniscient et Sage. », s.12 Yoûssouf, v.5-6.

   Yoûssouf tint compte de l’avertissement de son père, même s’il ne se doutait guère de la haine qui rongeait sa fratrie. L’amour sincère qu’il vouait à chacun de ses frères l’empêchait de comprendre cette attitude à son endroit.

   À cette époque, Yoûssouf était déjà un très beau jeune homme robuste et au noble caractère. Il était gentil, respectueux et attentionné. Son petit frère Benjamin présentait les mêmes qualités. Ils étaient d’ailleurs tous deux issus de la même génitrice, Rahîl (Rachel). Compte tenu de leur élégance d’esprit, ils bénéficiaient d’un statut privilégié dans le cœur de leur père par rapport à leurs demi-frères. Ya‘qoûb  tenait à les garder auprès de lui pour les protéger. Ils les occupaient en leur assignant les tâches liées au jardin.

   Les inquiétudes de Ya‘qoûb  ne tardèrent pas à se vérifier puisque la jalousie de ses fils eut raison d’eux au point de les pousser à tramer un complot contre leur frère. Le Coran rapporte leurs échanges avec précision : « … “Joseph et son frère sont plus aimés de notre père que nous, alors que nous sommes un groupe bien fort. Notre père est vraiment dans un tort évident. Tuez Joseph ou bien éloignez-le dans n’importe quel pays, afin que le visage de votre père se tourne exclusivement vers vous, et que vous soyez après cela des gens de bien.” L’un d’eux dit : “Ne tuez pas Joseph, mais jetez-le si vous êtes disposés à agir, au fond du puits afin que quelque caravane le recueille.” », s.12 Yoûssouf, v.8-10.

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   La dernière solution finit par convenir à l’ensemble des membres de la fratrie : se débarrasser de Yoûssouf, sans avoir à lui ôter la vie. Une foi l’infamie commise, il suffisait aux frères de se repentir pour regagner leur dignité. Mais le plus dur restait à faire : convaincre leur père de les laisser emmener Yoûssouf avec eux : « Ils dirent : “Ô notre père, qu’as-tu à na pas te fier à nous au sujet de Yoûssouf ? Nous sommes cependant bien intentionnés à son égard. Envoie-le demain avec nous faire une promenade et jouer. Et nous veillerons sur lui.” Il dit : “Certes je m’attristerai que vous l’emmeniez ; et je crains que le loup ne le dévore dans un moment où vous ne ferez pas attention à lui.” Ils dirent : “Si le loup le dévore alors que nous sommes nombreux, nous serons vraiment les perdants.” », s.12 Yoûssouf, v.11-14.

   Ya‘qoûb  avait finit par céder à la pression de ses fils, non sans une inquiétude légitime. Les frères avaient trouvé le scénario idéal pour justifier l’absence de Yoûssouf à leur père dans les paroles de celui-ci.

   Les enfants de Ya‘qoûb  se réjouissaient à l’idée d’écarter Yoûssouf de la famille, pour bénéficier pleinement de l’affection de leur père. Dès qu’ils quittèrent la maison, ils se précipitèrent vers le puits, prétextant une soif intense. Arrivés à destination, l’un d’entre eux attrapa Yoûssouf et le tint fermement pendant qu’un autre tentait de lui retirer sa tunique. Surpris, Yoûssouf essaya d’échapper à cette étreinte indésirable, mais le reste de ses frères se joignit au premier d’entre eux pour précipiter la victime au fond du puits. Les appels de Yoûssouf – prisonnier des profondeurs – ne firent aucunement changer d’avis ses frères dénués de cœur. Allâh  lui révéla à ce moment précis qu’il était en sécurité et qu’il ne devait pas avoir peur, car il les reverrait un jour et leur rappellerait leur ignominie.

   Ses frères l’avaient ainsi abandonné dans un endroit désert, mais dans son malheur, il était sain et sauf.

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   Fiers de voir leur plan se dérouler comme prévu, les frères de Yoûssouf égorgèrent ensuite un agneau dans le sang duquel ils trempèrent la chemise justificative. Outre leurs liens de fraternité, ils étaient maintenant unis par le doux soulagement qui avait gagné leur cœur suite à la disparition de Yoûssouf. Chacun d’eux prêta serment de ne divulguer leur secret à personne. Le Coran dévoile la facilité avec laquelle ils tentèrent de masquer la vérité à leur façon : « Et ils vinrent à leur père, le soir, en pleurant. Ils dirent : “Ô notre père, nous sommes allés faire une course et nous avons laissé Joseph auprès de nos effets ; et le loup l’a dévoré. Tu ne nous croiras pas, même si nous disons la vérité.” Ils apportèrent sa tunique tâchée d’un faux sang… », s.12 Yoûssouf, v.16-18.

   Le silence de la nuit était brisé par les pleurs fictifs de dix hommes au cœur noir et dont le mensonge à la noirceur infinie tentait de brouiller les sens du pauvre Ya‘qoûb . Mais celui-ci voyait clair dans leur jeu et était intimement persuadé que son fils bien-aimé était toujours en vie. Il tenait la tunique de Yoûssouf et remarqua qu’elle n’était pas déchirée. À sa demande d’explications supplémentaires, il vit les visages de ses fils rougir de honte, tandis qu’ils juraient par Dieu ne dire que la stricte vérité. Devant leur pertinacité, le longanime Ya‘qoûb  éclata en sanglots : « … “Vos âmes, plutôt, vous ont suggéré quelque chose… [Il ne me reste plus donc] qu’une belle patience ! C’est Allâh qu’il faut appeler au secours contre ce que vous racontez !” », s.12 Yoûssouf, v.18.

   C’est donc auprès d’Allâh  que Ya‘qoûb  chercha le réconfort nécessaire pour panser son chagrin abyssal. Les invocations et les prières l’accompagnaient chaque jour, et nourrissaient sa sérénité.

Yoûssouf livré à lui-même

   Pendant ce temps dans l’obscurité du puits, Yoûssouf avait réussi à se tenir à un rebord de pierre pour ne pas sombrer dans l’eau. Dans le silence étrange et inquiétant qui l’entourait, son esprit fut gagné par des pensées animées par la peur : qu’allait-il advenir de lui ? Où trouverait-il de quoi se nourrir ? Pourquoi ses frères avaient-ils agi ainsi ? Son père était-il informé de cette conspiration ?

   Le sourire de son paternel apparut furtivement devant ses yeux, lui rappelant l’amour et l’affection dans lesquels il avait grandi. Yoûssouf se mit à prier avec ferveur, implorant Allâh  de le sauver. Dans le recueillement le plus sincère, ses craintes s’amenuisaient peu à peu et son cœur s’apaisa. Le Créateur testait le jeune homme dans son malheur pour insuffler en lui la patience et le courage, deux qualités propres aux serviteurs dignes de ce nom. Yoûssouf s’en remit à la volonté de son Seigneur.

   L’horizon se paraît d’une longue rangée de chameaux, de chevaux et d’hommes : une caravane suivait paisiblement sa route en direction de l’Egypte. Le puits dans lequel se trouvait Yoûssouf était un point d’eau important qui drainait tous les voyageurs passant dans les environs.

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   Quelle ne fut pas la surprise du marchand venu puiser de l’eau en découvrant Yoûssouf au fond du puits ! Les voyageurs aidèrent ce dernier à remonter pour regagner la terre ferme. Apercevant un beau jeune homme robuste au sourire rayonnant, les commerçants comprirent qu’il pouvait tirer une somme considérable de leur trouvaille. Sans plus tarder, ils enchaînèrent les pieds de Yoûssouf et l’emmenèrent avec eux, loin de sa terre de Canaan. Le Coran ne manque pas de relater cet épisode : « Or vint une caravane. Ils envoyèrent leur chercheur d’eau, qui fit descendre son seau. Il dit : “Bonne nouvelle ! Voilà un garçon !” Et ils le dissimulèrent [pour le vendre] telle une marchandise […] », s.12 Yoûssouf, v.19.

   La nouvelle ne tarda pas à se propager dans la cité égyptienne : un jeune esclave vigoureux d’une beauté inégalée était en vente au marché. Les gens se déplacèrent par centaines pour venir admirer le charme extraordinaire de ce mystérieux captif ; les plus intéressés tentèrent de l’acquérir aux enchères. Après quelques modestes propositions de mise à prix, ce fut finalement Al-‘Azîz, le vizir d’Egypte (ou premier ministre) qui repartit avec Yoûssouf :

   « Et ils le vendirent à vil prix : pour quelques dirhams comptés. Ils le considéraient comme indésirable. Et celui qui l’acheta était de l’Egypte. Il dit à sa femme : “Accorde-lui une généreuse hospitalité. Il se peut qu’il nous soit utile ou que nous l’adoptions comme notre enfant.” […] », s.12 Yoûssouf, v.20-21.

   Allâh  avait en effet insufflé de l’amour pour Yoûssouf dans le cœur de son acquéreur qui ordonna immédiatement sa libération. Al-‘Azîz demanda à Yoûssouf de ne pas trahir la confiance qu’il lui accordait, car il ne serait en aucun cas maltraité s’il se comportait convenablement. Faisant preuve d’une politesse exemplaire, Yoûssouf sourit à son bienfaiteur, le remercia et lui promit d’être loyal en toutes circonstances.

   Yoûssouf n’oublia pas de remercier son Seigneur de l’avoir sauvé du puits et placé dans un foyer chaleureux et accueillant. Il était au service de la femme d’Al-‘Azîz, toujours obéissant et serviable. Avec ses bonnes manières et son comportement irréprochable, il gagnait le cœur de tous ceux qu’il côtoyait.

   Sa beauté était devenue une raison pour converser en ville : personne n’avait vu un visage d’une telle splendeur et certains écrivaient même des poèmes à son sujet. La pureté de son âme transparaissait sur son visage, ce qui intensifiait sa grâce. Certains curieux venaient de loin pour apercevoir Yoûssouf. Les plus jolies jeunes filles et les dames fortunées cherchaient à l’acquérir par tous les moyens. Mais à aucun moment Yoûssouf ne fit preuve d’arrogance ou de vanité ; il sut toujours rester humble et poli.

   Les jours ont passé et Yoûssouf grandit. Allâh  dit dans le Coran : « Et quand il eut atteint sa maturité Nous lui accordâmes sagesse et savoir. C’est ainsi que nous récompensons les bienfaisants. », s.12 Yoûssouf, v.22.

   Dieu lui a accordé une sagesse inhérente aux affaires et un savoir utile concernant la vie et ses conditions. Il était également doté d’une éloquence agréable et il savait captiver son auditoire. Sa noblesse de caractère et sa retenue lui conférait une personnalité hors du commun. Al-‘Azîz comprit très vite qu’Allâh l’avait honoré avec Yoûssouf, car ce serviteur était le plus noble, le plus loyal et le plus honnête de tous les hommes qu’il avait rencontrés dans sa vie. Par conséquent, il lui confia l’intendance de sa demeure et prit soin de lui comme son propre fils.

   Zoulaykha, la femme d’Al-‘Azîz, voyait Yoûssouf, mangeait et discutait avec lui tous les jours : son émerveillement grandissant ne put résister à la passion du temps. Yoûssouf devint pour elle une obsession qui l’empêchait de dormir. Elle n’était pourtant pas une femme volage, car dans sa position, elle aurait pu choisir n’importe quel prétendant. Elle devait pourtant être une femme charmante et intelligente, sinon pourquoi le vizir l’aurait-il choisie parmi toutes les beautés du royaume ? Même si elle ne lui avait pas donné de descendance, ce dernier ne se serait pas remarié tant il s’était épris d’elle.

   Le Coran mentionne donc l’amour dévorant qui consumait la belle et de quoi elle était capable : « Or celle [Zoulaykha] qui l’avait reçu dans sa maison essaya de le séduire. Et elle ferma bien les portes et dit : “Viens, (je suis prête pour toi) !” Il dit : “Qu’Allâh me protège ! C’est mon maître qui m’a accordé un bon asile. Vraiment les injustes ne réussissent pas.” Et elle le désira. Et il l’aurait désirée n’eût été ce qu’il vit comme preuve évidente de son Seigneur. Ainsi (Nous avons agi) pour écarter de lui le mal et la turpitude. Il était certes un de nos serviteurs élus. », s.12 Yoûssouf, v.23-24.

   Ce dernier verset montre la probité d’âme de Yoûssouf et l’immunité divine qui le protège des tentations sataniques : « Sur Mes serviteurs tu n’auras aucune autorité, excepté sur celui qui te suivra parmi les dévoyés. », s.15 Al-Hijr, v.42.

   Le refus de Yoûssouf ne fit qu’intensifier la passion de Zoulaykha pour lui. Alors qu’il se dirigeait vers la porte pour échapper à son agresseuse, celle-ci le poursuivit et s’agrippa à sa tunique avec une telle force qu’elle en déchira une partie. Ils atteignirent la porte en même temps ; celle-ci s’ouvrit soudainement, laissant apparaître Al-‘Azîz, accompagné d’un membre de la famille de sa compagne, comme le confirme ce verset coranique : « Et tous deux coururent vers la porte, et elle lui déchira sa tunique par derrière. Ils trouvèrent le mari (de cette femme) à la porte. […] », s.12 Yoûssouf, v.25.

   L’épouse sournoise, brandissant le morceau de tissu, changea immédiatement de ton et s’exclama avec colère : « […] Quelle serait la punition de quiconque a voulu faire du mal à ta famille, sinon la prison, ou un châtiment douloureux ? », s.12 Yoûssouf, v.25.

   Zoulaykha tentait maintenant d’accuser Yoûssouf d’agression pour s’innocenter, mais bien que déconcerté par l’audace de la prétendue victime, celui-ci démentit sa version des faits : « […] “C’est elle qui a voulu me séduire.” […] », s.12 Yoûssouf, v.26.

   Dans un souci de résoudre cette affaire au plus vite, le parent de Zoulaykha lança une remarque perspicace : « […] “Si sa tunique [à lui] est déchirée par devant, alors c’est elle qui dit la vérité, tandis qu’il est du nombre des menteurs. Mais si sa tunique est déchirée par derrière, alors c’est elle qui mentit, tandis qu’il est du nombre des véridiques” », s.12 Yoûssouf, v.27.

   Lorsque la vérité se dévoila aux yeux du digne Al-‘Azîz, celui-ci s’excusa immédiatement pour l’indécence de son épouse et invita cette dernière à faire de même. Allâh  rapporte fidèlement ses paroles : « Puis, quand il [le mari] vit la tunique déchirée par derrière, il dit : “C’est bien de votre ruse de femmes ! Vos ruses sont vraiment énormes ! Joseph, ne pense plus à cela ! Et toi, (femme), implore le pardon pour ton péché car tu es fautive”. », s.12 Yoûssouf, v.28-29.

   Un tel incident ne pouvait naturellement pas rester secret dans une demeure entretenue par une multitude de servants. L’histoire se propagea et délia les langues féminines de la ville : « La femme d’Al-‘Azîz essaie de séduire son valet ! Il l’a vraiment rendue folle d’amour. Nous la trouvons certes dans un égarement évident. », s.12 Yoûssouf, v.30.

   Ces commentaires provoquèrent chez Zoulaykha un profond désarroi : elle était sincèrement persuadée qu’aucune femme ne pouvait résister au charme de son valet. Le seul moyen de laver son honneur et prouver sa vulnérabilité consistait à mettre ces femmes dans sa situation en les invitant chez elle. Le Coran relate cette rencontre insolite : « Lorsqu’elle eut entendu leur fourberie, elle leur envoya des invitations, et prépara pour elles une collation ; et elle remit à chacune d’elles un couteau. Puis elle dit : “Sors devant elles Joseph !” Lorsqu’elles le virent, elles l’admirèrent, se coupèrent les mains et dirent : “À Allâh ne plaise ! Ce n’est pas un être humain, ce n’est qu’un ange noble !” Elle dit : “Voilà donc celui à propos duquel vous me blâmiez. J’ai essayé de le séduire mais il s’en défendit fermement. Or, s’il ne fait pas ce que je lui commande, il sera très certainement emprisonné et sera certes parmi les humiliés”. Il dit : “Ô mon Seigneur, la prison m’est préférable à ce à quoi elles m’invitent. Et si tu n’écartes pas de moi leur ruse, je pencherai vers elles et serai du nombre des ignorants [pécheurs].” », s.12 Yoûssouf, v.31-33.

   Le soir même, Zoulaykha persuada son époux que le seul moyen de sauver son honneur était de mettre Yoûssouf en prison. Bien qu’Al-‘Azîz connût les qualités irréprochables de Yoûssouf, il n’avait d’autre choix que de se plier à la résolution de sa femme pour préserver sa dignité et celle de celui qu’il considérait comme son fils : « Son Seigneur l’exauça donc, et éloigna de lui leur ruse. C’est Lui, vraiment, qui est L’Audient et L’Omniscient. Puis, après qu’ils eurent vu les preuves [de son innocence], il leur sembla qu’ils devaient l’emprisonner pour un temps. », s.12 Yoûssouf, v.34-35.

   Décidément, le destin de Yoûssouf réservait à celui-ci maints rebondissements. Après avoir été jeté dans un puits, réduit à la servitude et enfin séduit par la femme de son maître, Yoûssouf se préparait à vivre en incarcération malgré lui…

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