(12) La prière (5/11) : les actes recommandés de la çalât

Jurisprudence malikite

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   La çalât se compose d’actes obligatoires (al-wâjibât : الواجِبات) et d’actes recommandés (as-sounan : السُّنَن) qui s’enchaînent de manière naturelle et équilibrée. Parmi les actes recommandés se distinguent deux catégories :

les sounan propres aux prières canoniques (al-farâ’id : الفرائِض) et celles qui se rapportent aussi aux prières surérogatoires (an-nawâfil : النّوافِل). S’ajoutent à cette dernière sorte des actes qu’il est conseillé d’accomplir mais sans insistance (al-mandoûbât : المَنْدوبات).

     Les sounan (actes vivement recommandés) propres aux prières canoniques.

Quatre actions sont à prendre en compte :

1 – psalmodier un passage du Coran après avoir récité la Fâtiha dans les deux premières rak‘ât (cycles) des prières obligatoires, que ce soit pour l’imâm ou pour celui qui prie seul, tant que le temps légal reste suffisant.

   Quant au fidèle qui prie derrière un imâm, la récitation du Coran après la Fâtiha lui est fortement recommandée dans la prière du dhohr et du ‘açr. En revanche, agir ainsi lors des prières au cours desquelles le Coran est psalmodié à voix haute lui est ardemment contre-indiqué, quand bien même il n’entendrait pas la récitation de l’imâm. En effet, Aboû Qatâda  a rapporté : « Durant la prière de midi (ad-dhohr), le Prophète , récitait la Fâtiha dans les deux premières ainsi que deux autres sourates ; il prolongeait la récitation de la sourate au cours de la première rak‘a et l’abrégeait durant la seconde et nous faisant parfois entendre le verset. Il agissait de même pour la prière du ‘açr. Il avait aussi l’habitude de prolonger la première rak‘a du fajr et d’abréger la seconde. » [Authentifié par Al-Boukhârî.]

Cette psalmodie peut se composer d’un verset ou d’une partie de verset. Il reste néanmoins conseillé de réciter une sourate en entier et réprouvé d’enchainer deux sourates ou encore d’en lire une totalement puis de la faire suivre d’une partie de la suivante. Dans le cas où l’orant ne connaît que la Fâtiha, il n’est pas tenu de simuler la psalmodie du Coran avant de s’incliner ;

2 – se maintenir debout pour réciter le Coran (cette même position est obligatoire pour la lecture de la Fâtiha) ;

3 – psalmodier les passages coraniques à voix haute – notamment la Fâtiha – durant la prière du çobh et au cours des deux premiers cycles du maghrib, du ‘ichâ’ et de la prière du vendredi. Pour preuve, Joubayr Ibnou Mout‘im DA rapporta : « J’ai entendu l’Envoyé de Dieu réciter, lors de la prière du maghrib, la sourate : “[J’en jure] par le Mont”, [s.52 At-Toûr, v.1.] » Al-Barâ’ témoigna également : « Le Prophète était en expédition. Il récita au cours d’un des deux premiers cycles de la prière du ‘ichâ’, la sourate : “[J’en jure] par la figue et l’olive”, [s.95 At-Tîn (Le Figuier), v.1.] » [Authentifiés par Al-Boukhârî.]

Pour l’homme, réciter le Coran à voix haute consiste à se faire entendre par autrui ; quant à la femme, il s’agit de s’entendre elle-même.

4 – lire le Coran à voix basse lors des prières du dhohr et du ‘açr, dans la dernière rak‘a du maghrib et les deux dernières du ‘ichâ’. Réciter à voix basse revient – pour l’homme comme pour la femme – à bouger la langue. Aboû Ma‘mar a rapporté : « Comme nous demandions à Khabbâb  si l’Envoyé de Dieu  récitait (du Coran) aux prières de dhohr et du ‘açr, il nous répondit :

“Oui.

– Et comment le saviez-vous ?

– Nous le reconnaissions, répliqua-t-il, à l’agitation de sa barbe.” » [Rapporté par Al-Boukhârî.]

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Les sounan relatifs aux prières obligatoires et surérogatoires

Plusieurs actes entrent dans cette catégorie :

1 – prononcer la formule « Allâhou Akbar : اللهُ أكبَر » (التَّكْبِير : at-takbîr) lors de chaque changement de posture (le takbîr de sacralisation تكبيرة الإحرام, quant à lui, fait partie des actes obligatoires). Aboû Hourayra  a rapporté que lorsque l’Envoyé de Dieu commençait la prière, il prononçait le takbîr (de sacralisation) dès qu’il était debout ; il le formulait quand il s’inclinait ; puis il disait : “Dieu écoute ceux qui Le louent” en se redressant après l’inclinaison. Ensuite, debout, il disait : “Seigneur à Toi la louange”. Il prononçait le takbîr quand il se baissait pour la première prosternation et quand il se relevait, il agissait de même en effectuant la deuxième prosternation. Il procédait ainsi tout au long de la çalât ; il formulait encore le takbîr lorsqu’il se relevait à la suite des deux cycles de prière après s’être assis. » [Authentifié par Al-Boukhârî.]

2 – Dire : « Dieu écoute ceux qui Le louent : سَمِع اللهُ لمَن حمِدَه » à voix haute pour l’imâm qui dirige un groupe d’orants et à voix basse pour celui qui prie seul. Concernant celui qui suit un imâm en prière, il lui est déconseillé de prononcer cette expression. Aboû Hourayra en témoigna par ces paroles : « Quand l’imâm dit : “Dieu entend ceux qui Le louent”, dites : “Dieu notre Seigneur, à Toi la louange : ربَّنا ولك الحمد” ; car celui dont cette formule coïncidera avec celle des anges se verra pardonné tous ses péchés antérieurs. » [Rapporté par Mouslim.]

3 – Formuler le Témoignage ( التَّشَهُّد : at-tachahhoud) en étant assis.

4 – Réciter la prière sur le Prophète juste après le tachahhoud, toujours en position assise. En effet, Aboû Mas‘oûd Al-Ançârî a rapporté : « L’Envoyé de Dieu se présenta à nous alors que nous étions dans l’assemblée dirigée par Sa‘d Ibnou ‘Oubâda. Bachîr, le fils de Sa‘d, s’adressa au Prophète : “Dieu nous a ordonné de prier sur toi, ô Envoyé de Dieu ; comment devons-nous nous y prendre ?” L’Envoyé de Dieu garda le silence au point que nous en vînmes à regretter que Bachîr l’ait questionné, mais le Prophète finit par répondre : “Dites : ‘Seigneur, prie sur Mouhammad et sur la famille de Mouhammad comme tu as prié sur la famille d’Abraham ; bénis Mouhammad et la famille de Mouhammad comme tu as béni la famille d’Abraham dans les univers ; certes Tu es digne d’être loué, Le Très-Glorieux.’” » [Recueilli par Mouslim.]

5 – Veiller à ce que certaines parties corporelles bien précises touchent le sol lors de la prosternation. Ces paroles d’Ibnou ‘Abbâs offrent plus de détails : « J’ai reçu l’ordre de faire la prosternation sur sept parties osseuses du corps : le front, – et de sa main il montrait son nez –, les deux mains, les deux genoux, et les extrémités des deux pieds. Et nous ne devons, dans la prosternation, ni retenir les cheveux, ni relever les vêtements. » [Authentifié par Al-Boukhârî.]

6 – Répondre au salut de l’imâm qui guide la çalât, le visage dirigé vers la qibla en disant : « as-salâmou ‘alaykoum : السَّلام عليكم». De même, l’orant est vivement encouragé à saluer son voisin de gauche s’il a effectué au minimum un cycle de prière à ses côtés.

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7 – Articuler le salut final à haute voix. Cette recommandation concerne l’imâm et celui qui prie derrière lui ; elle ne s’adresse pas à l’orant qui prie isolément.

8 – Rester silencieux au cours d’une prière en groupe dans laquelle le Coran est récité à voix haute.

9 – Doubler le temps d’immobilité obligatoire pour chaque acte de prière.

   Les actes recommandés sans insistance (المَنْدوبات : al-mandoûbât)

   Plusieurs situations sont à considérer :

1 – Avant d’entrer en prière

● enfiler un bel habit long et ample au-dessus des autres vêtements (ar-ridâa). Cette indication s’adresse plus spécifiquement à l’imâm chargé de présider les prières canoniques à la mosquée ;

● l’orant disposera un élément devant lui pour montrer qu’il est en prière (soutra). Ce conseil s’applique tout autant à l’imâm d’une prière en groupe qu’à l’orant isolé, mais ne concerne pas le fidèle qui prie derrière l’imâm.

   Dans le cas où le croyant prie sans soutra et que quelqu’un passe devant lui, il commet un péché, mais sa prière reste valable. En effet, Aboû Sa‘îd Al-Khoudrî rapporta ces paroles du Prophète  : « Rien n’interrompt la prière ; repoussez le passant tant que faire se peut, car c’est un démon. » [Rapporté par Aboû Dâwoûd.]

   Ce qui sert de soutra doit un être un corps pur, stable, élevé (mur) ou planté au sol (piquet) et ne doit pas distraire l’orant. La largeur minimale de la soutra est celle d’un manche de lance et sa hauteur doit être de cinquante centimètres au moins.

   La soutra se place à une distance équivalente à l’espace occupé par l’orant en prosternation auquel s’ajoute un intervalle assez large pour laisser passer un chat. Le dos d’un musulman peut servir de soutra ; si c’est une femme, elle doit faire partie de la famille de l’orant.

   Personne n’est autorisé à passer devant un orant sans motif acceptable, même si celui-ci n’a pas limité son lieu de prière avec une soutra. Si malgré tout quelqu’un passe devant lui, il lui est recommandé de repousser l’intrus sans multiplier ses mouvements pour que sa prière reste valide. Aboû Jouhaym rapporta ces paroles prophétiques : « Si celui qui passe devant quelqu’un qui prie savait quel péché il commet, il préfèrerait rester debout quarante plutôt que de passer devant cet orant. » Aboû An-Nadr de préciser : « J’ignore s’il a dit quarante jours, quarante mois ou quarante ans. » [Authentifié par Al-Boukhârî.]

   Cela dit, si la personne ne peut faire autrement, elle est autorisée à passer devant l’orant, qu’il ait placé une soutra ou non. En outre, à la mosquée, il est également possible pour un orant de passer devant un autre orant pour combler un vide dans une rangée ou à cause d’un saignement de nez.

2 – En émettant l’intention de prier

● spécifier intérieurement si la  prière se fait dans son temps légal (أداءٌ  : adâ’) ou en dehors (قَضاءٌ : qadâ’) ;

● préciser le nombre de cycles qui composent cette çalât ;

● se montrer humble. Allâh dit dans le Coran : « Bienheureux sont certes les croyants, ceux qui sont humbles dans leur çalât. », s.23 Al-Mou’minoûn (Les Croyants), v.1-2.

3 – En formulant le takbîr de sacralisation

● lever les mains au niveau des épaules, les paumes dirigées vers le sol. Il est déconseillé de reproduire ce geste en s’inclinant, en se redressant de l’inclinaison et en se relevant de la première position assise ;

● ne pas recouvrir ses mains ;

4 – En étant debout

● maintenir ses bras le long du corps (السَّدْل : as-sadl) ou bien poser la main droite sur la main gauche au niveau de la poitrine au cours des prières obligatoires tant que l’orant ne vise pas, avec cette seconde possibilité, à s’appuyer dessus ;

● écarter raisonnablement les jambes ;

● psalmodier du Coran après la Fâtiha dans toutes les rak‘at des prières surérogatoires. Dans les prières obligatoires, il est préférable de lire une sourate complète après la Fâtiha, sachant qu’il est réprouvé de lire la même sourate dans les deux cycles d’une prière canonique et conseillé de réciter deux sourates consécutives. Il est également blâmable de lire deux sourates dans un même cycle de prière obligatoire, alors que cela est permis dans une prière surérogatoire ;

● prolonger la lecture du passage coranique pour l’orant qui prie seul. L’imâm pourra le faire aussi en accord avec le petit groupe qu’il dirige. Dans la prière du çobh, il est conseillé de lire une sourate comprise entre les sourates 49 et 79 (tiwâl al-moufaççal : طِوالُ المُفَصَّل) ; dans celle du dhohr, il est recommandé de réciter une sourate de cette même partie ou une de celles comprises entre les sourates 80 et 92 (wassat al-moufaçal : وسطُ المُفَصَّل) ; lors des prières du ‘açr et du maghrib, il vaut mieux lire une sourate située entre la 93ème et la 114ème (qiçâr al-moufaçal : قِصارُ المُفَصَّل), concernant la prière du ‘ichâ’, c’est une sourate de wassat al-moufaçal qu’il est préférable de lire ;

● lire une partie du Coran plus longue dans le premier cycle que dans le deuxième (faire l’inverse est déconseillé) ;

● réciter en même temps que l’imâm de manière à s’entendre lorsque la lecture de celui-ci est silencieuse pour couper court à toute pensée incongrue ;

● dire « âmîne » après la lecture de la Fâtiha. L’imâm, en revanche, ne le fera que dans les prières où le Coran est récité à voix basse. Aboû Hourayra explique : « L’Envoyé de Dieu nous enseignait de ne pas anticiper sur (les faits et gestes de) l’imâm et disait : “Quand il prononce le takbîr, alors prononcez-le ; quand il dit : ‘[…] non plus de ceux qui s’égarent’ [s.1 Al-Fâtiha (Le Proplogue), v.7.], alors dites ‘âmîne’.” » [Rapporté par Mouslim.]

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5 – En s’inclinant

● maintenir la tête dans le prolongement du dos qui doit être droit. Aboû Mas‘oûd Al-Badrî rapporte les paroles du Prophète  : « La prière du fidèle n’est valable que s’il a le dos droit dans l’inclinaison et la prosternation. » [Rapporté par Aboû Dâwoûd.]

● écarter les doigts appuyés sur les genoux ;

● écarter les bras du corps pour l’homme et les plaquer pour la femme ;

● dire autant de fois que l’on souhaite : « soubhâna rabbiya-l-‘âdhîm wa bihamdih
: سُبحان ربِّيَ العظيمِ وبِحمده » (« Transcendance de mon Seigneur Le Très-Grand ! que Sa louange soit proclamée ! ». Les invocations et la lecture du Coran sont inappropriées durant l’inclinaison.

6 – En position debout après l’inclinaison

● répondre par « Allâhoumma rabbanâ wa laka-l-hamd : اللهُمَّ ربَّنا ولك الحمد » (« Mon Dieu, notre Seigneur et à Toi la louange ») après que l’imâm ait dit « Dieu entend ceux qui Le louent : سمِع اللهُ لِمن حمِده », ou après l’avoir dit soi-même. L’imâm en revanche, n’est pas tenu de prononcer cette formule ;

● réciter l’invocation du qounoût (القُنوتُ) en silence avant l’inclinaison du second cycle de la prière du çobh. Dans l’éventualité d’un oubli de la part de l’orant, il pourra la lire après l’inclinaison, juste avant de se prosterner. La recommandation porte sur ces paroles : « Mon Dieu, nous Te demandons assistance, nous Te demandons guidance et nous Te demandons pardon ; nous croyons en Toi et mettons notre confiance en Toi et disons tout le bien sur Toi, et abhorrons celui qui Te dénie. Mon Dieu ; c’est Toi que nous adorons et Toi que nous prions ; devant toi nous nous prosternons et c’est vers Toi que nous nous acheminons et nous empressons ; nous espérons Ta miséricorde et craignons Ton châtiment ; certes Ton châtiment juste atteindra les mécréants. »

اللهُمَّ إنّا نستعينُك ونستهديك ونستغفِرك، ونؤمِنُ بِك ونتوكّل عليك ونُثْني عليك الخير كُلّه، ونَخلَع ونَترُك من يفجرك، اللهُمّ إياك نعبد، ولك نُصلي ونسجد، وإليك نسعى ونحفِد، نرجو رحمتك، ونخشى عذابك، إن عذابك الجِدَّ بالكفار مُلحَق

7 – Au moment de la prosternation

● poser les mains avant les genoux en se baissant, et décoller les genoux du sol avant les mains en se relevant. Wâ’il Ibnou Houjr Al-Kindî a narré : « J’ai vu l’Envoyé de Dieu poser les mains avant les genoux avant de se prosterner. » [Rapporté par At-Tirmidhî.]

● ajouter le nez comme point d’appui en plus du front. Aboû Houmayd As-Sâ‘idî témoigne : « …puis le Prophète  se prosterna en touchant terre avec le nez et le front. » [Rapporté par Aboû Dâwoûd.]

● placer les mains à plat de part et d’autre des oreilles, les doigts serrés, en direction de la qibla. Al-Barâ’ Ibnou ‘Âzib a expliqué : « Quand le Prophète se prosternait, il posait les mains sur le sol, la paume et les doigts orientés vers la qibla. » [Rapporté par Al-Bayhaqî.]

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● éloigner les cuisses du ventre et les bras des flancs pour les hommes, tandis que les femmes se recroquevilleront sur elles-mêmes. ‘Abdoullâh Ibnou Mâlik Ibnou Bouhayna a décrit : « Lorsqu’il priait, le Prophète allongeait les bras à tel point qu’on apercevait le dessous blanc de ses aisselles. » [Authentifié par Al-Boukhârî.]

Et Aboû Hourayra de préciser : « Lorsqu’il se prosternait, le Prophète écartait les cuisses et ne reposait aucunement son ventre sur celles-ci. » [Rapporté par Mouslim.]

● affirmer la transcendance d’Allâh ( التَّسْبِيح : at-tasbîh) par ces mots : « soubhâna rabbiya al-a‘lâ wa bihamdih : سُبحان ربِّيَ الأعلى وبِحمده » ;

● formuler des invocations, qu’elles se rattachent à l’ici-bas ou l’au-delà ; Le Prophète a enseigné : « Il n’est pas de lieu où l’adorateur soit plus proche de son Seigneur que dans la prosternation ; alors, invoquez abondamment (à ce moment de la çalât). » [Rapporté par Mouslim, Aboû Dâwoûd, An-Nassâ’î et Ahmad.]

8 – En position assise

● s’asseoir sur la partie gauche du postérieur en rabattant le pied gauche et en maintenant le pied droit à la verticale, le dessous des orteils (du pied droit) en contact avec le sol (at-tawarrouk). Cette recommandation s’adresse aussi bien aux hommes qu’aux femmes, que ce soit entre deux prosternations ou pour réciter le tachahhoud ;

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● écourter la première position assise (de fin du deuxième cycle) par rapport à celle qui clôture la çalât en n’y récitant que le tachahhoud : « At-tahiyyâtou lillâh ; az-zakiyyâtou lillâh ; at-tayyibâtou-ç-çalâwâtou lillâh ; as-salâmou ‘alayka ayyouha-n-nabiyyou wa rahmatoullâhi wa barakâtouh ; as-salâmou ‘alaynâ wa ‘alâ ‘ibâdillâhi-ç-çâlihîn, achhadou allâ ilâha illâ Allâhou wahdahou lâ charîka lahou, wa achhadou anna mouhammadan ‘abdouhou wa rasoûlouh » (« Les salutations sont destinées à Dieu ; les œuvres pies sont pour Dieu, ainsi que les pieuses paroles et les prières. Que le salut soit sur toi, ô Prophète, ainsi que la miséricorde de Dieu et Ses bénédictions ! Que le salut soit sur nous et sur les bons serviteurs de Dieu. Je témoigne qu’il n’y a d’autre dieu que Dieu, Unique, qui n’a point d’associé. Je témoigne que Mouhammad est Son adorateur et Son Envoyé. ») ;

● poser les mains sur les cuisses, le bout des doigts sur les genoux ;

Pendant le tachahhoud :

● replier tous les doigts de la main droite excepté l’index et le pouce qui resteront tendus. C’est la tranche de la main sera en contact avec la cuisse ;

● bouger lentement l’index tendu de droite à gauche et de gauche à droite ;

● implorer Dieu après les prières formulées sur le Prophète en utilisant des invocations tirées du Coran, de la sunna ou formulées par le fidèle.

9 – En saluant

● regarder devant soi avant de saluer en tournant la tête vers la droite pour l’imâm et celui qui prie seul. Quant à l’orant qui prie derrière l’imâm, il formulera une première salutation finale (obligatoire) en orientant la tête vers la droite, puis une deuxième (recommandée avec insistance) en regardant droit devant lui pour répondre à l’imâm ; enfin un troisième salut (recommandé avec insistance) à l’attention de l’orant placé à sa gauche, tant qu’ils ont effectué au moins un cycle de prière ensemble.

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