Commentaire de l’aphorisme 10 (article)

Sagesses d'Assakandarî (articles)

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الأعمال صُوَرٌ قائمة، وأرواحها وُجود سر الإخلاص فيها

   « Les œuvres sont des images figées, la vie y pénètre par le secret de l’intention pure. »

   Au regard de l’aphorisme précédent, il apparaît clairement que les bonnes actions ne se limitent pas aux seules adorations rituelles que Dieu a prescrites à Ses serviteurs : innombrables sont les bonnes actions bénies et récompensées par Allâh . Il est possible pour chacun d’agir pour Dieu conformément à sa situation sociale, ses compétences personnelles ou encore selon les inspirations louables qui lui sont accordées par Dieu. Toutefois, ces actions ne peuvent être agréées par Allâh  que lorsqu’elles sont accompagnées d’intentions sincères, à savoir la recherche exclusive de la satisfaction de Dieu et de Sa proximité. C’est ce qu’affirme Ibnou ‘Atâ’i Allâh Assakandarî dans ce dixième aphorisme : « Les œuvres sont des formes figées, la vie y pénètre par le secret de l’intention pure. »

   Toutes les œuvres méritoires qui rapprochent d’Allâh  se composent d’une action et d’une intention. Le Prophète  l’explique sans détour : « Les actions ne valent que par les intentions et chaque homme n’obtiendra que ce qui est conforme à son intention… » [Rapporté par Al-Boukhârî, Ibnou Mâja et Aboû Dâwoûd].

   Ce hadîth doit rafraîchir le cœur du musulman avant chaque action, au quotidien. Deux personnes peuvent accomplir la même bonne action, mais l’une sera récompensée par Dieu et l’autre non ; tout dépend de l’intention qui anime chacune d’entre elles.

   Dans le Coran, Allâh  illustre cette vérité en mentionnant celui qui donne une aumône dans le but de nourrir sa renommée : sa foi reste fragile. En effet, la certitude de ce qu’Allâh  réserve au croyant sincère dans l’au-delà doit pousser celui-ci à œuvrer exclusivement pour Lui et à se détacher complètement de ce que pourraient lui apporter ses semblables. Allâh  dit : « Ô les croyants ! N’annulez pas vos aumônes par un rappel ou un tort, comme celui qui dépense son bien par ostentation devant les gens sans croire en Allâh et au jour dernier. Il ressemble à un rocher recouvert de terre, qu’une averse l’atteigne, elle le laisse dénué. De pareils hommes ne tireront aucun profit de leurs actes. Et Allâh ne guide pas les gens mécréants. », s.2, Al-Baqara (La Génisse), v.264.

   Les œuvres motivées par l’ostentation sont à l’image d’une bonne terre juxtaposant un rocher : la terre présente une belle apparence, mais elle ne permettrait en aucun cas à une semence de germer pour donner naissance à une plante. De même, les œuvres dénuées de sincérité sont comme des images sans âme ; elles ne peuvent aucunement donner suite à un bon comportement qui mériterait une récompense divine.

   La sincérité s’apparente donc à une terre fertile qui permet à la semence de germer et de croître. La récompense inhérente à un acte sincère augmente de dix à soixante-dix fois plus, voire davantage. Dieu dit : « Et ceux qui dépensent leurs biens cherchant l’agrément d’Allâh et bien rassurés [de Sa récompense], ils ressemblent à un jardin sur une colline. Qu’une averse l’atteigne, il double ses fruits, à défaut d’une averse qui l’atteint c’est la rosée. Et Allâh voit parfaitement ce que vous faites. », s.2 Al-Baqara (La Génisse), v.265.

   Le jour où Allâh  dévoilera ce qu’il y a dans le cœur de chacun, personne ne pourra Le tromper même si quelques-uns ont réussi à leurrer le monde entier. Dieu dit : « …Et sachez qu’Allâh sait ce qu’il y a dans vos âmes. Prenez donc garde à Lui… », s.2 Al-Baqara (La Génisse), v.235.

   Quelle grande perte pour la personne qui œuvrait pour des objectifs terrestres alors qu’elle donnait l’impression de vouloir satisfaire Dieu ! Tous les efforts déployés, le temps perdu et les biens dépensés ne lui serviront à rien devant Celui à qui rien n’échappe…, le jour où la monnaie d’échange ne sera autre que les œuvres sincères. Dieu est clair à ce sujet : « Nous avons considéré l’œuvre qu’ils ont accomplie et Nous l’avons réduite en poussière éparpillée. », s.25 Al-Fourqân (Le Discernement), v.23.

   Connaissant l’importance de la sincérité dans l’acceptation des œuvres et dans l’acquisition de la piété, Satan le maudit concentre ses stratagèmes particulièrement dans le domaine de l’ostentation. Dès qu’il décèle chez un serviteur les atouts propices à son cheminement vers Allâh, il se dresse sur sa route pour l’en détourner. Il profite en outre de toutes les faiblesses caractéristiques de l’être humain pour pousser ce dernier à accomplir de mauvaises actions réprimandées par Dieu.

La cupidité tue la sincérité

   Parmi les faiblesses de l’homme figurent son attachement irrépressible à ce qui est palpable bien qu’éphémère et son désintérêt profond vis-à-vis de ce qui ne lui est pas visible même si cela est éternel. Dieu dit : « L’homme est, certes, ingrat envers son seigneur et pourtant, il est certes, témoin de cela ; et pour l’amour des richesses il est certes ardent. », s.100 Al-‘Âdiyât (Les Coursiers), v.6-8.

   C’est ainsi que Satan embellit les jouissances terrestres aux yeux de l’homme en lui donnant la certitude que plus il en acquiert, plus il sera en sécurité. L’homme court peu à peu derrière les richesses en s’écartant progressivement du droit chemin ; il finit inéluctablement par oublier Dieu.

   D’ailleurs n’est ce pas à cause de cette tromperie satanique qu’Adam et Eve ont désobéi à Dieu ? Le Coran relate cet événement funeste : « Puis le diable le tenta en disant : “Ô Adam, t’indiquerai-je l’arbre de l’éternité et un royaume impérissable ?” Tous deux en mangèrent. Alors leur apparut leur nudité. Ils se mirent à se couvrir avec des feuilles du paradis. Adam désobéit aussi à son Seigneur et il s’égara. », s.20 Taha, v.120-121.

   Satan utilise la même ruse avec certaines élites de la communauté musulmane, tels que les savants, les imams, les prédicateurs et les prêcheurs, qui ne manquent pourtant ni de foi ni de connaissances. Investis dans le domaine de la prédication et de l’appel à Dieu, ils cherchent néanmoins à s’enrichir matériellement, oubliant que leurs actions dans ce champ devraient être exclusivement vouées à Dieu. Cet objectif vertueux finit, en effet, par céder sa place : Satan persuade petit-à-petit ces musulmans engagés que leur investissement dans ce domaine leur occasionne un manque à gagner par rapport à leurs pairs qui travaillent dans le commerce ou autre. Ils recherchent alors un profit financier derrière toute action accomplie dans le domaine de la prédication. Tandis qu’ils affichent aux yeux de leurs coreligionnaires le profil d’une personne guidée qui indique la voie à suivre, ils deviennent en réalité des commerçants qui vendent leur au-delà pour l’ici-bas.

   Les exemples d’actions bénies – en apparence – auxquelles sont attribuées une tarification foisonnent : lire le Coran sur une tombe ou chez une famille qui les invite pour célébrer un évènement, réaliser une roqya, enseigner l’Islam, donner une conférence ou un prêche, célébrer un mariage religieux ou rédiger un certificat de conversion à l’Islam, etc. Croyant que le domaine de la prédication est assez rentable, ils oublient que Dieu ne leur comptabilise aucune de leurs actions et qu’ils risquent ainsi de se retrouver ruinés le Jour du jugement. De plus, en général, les gens finissent par se rendre compte de la cupidité effrénée de ces prêcheurs et ne leur portent aucune estime.

   Certains ont même profité de leurs connaissances religieuses pour se vendre aux despotes parmi les gens du pouvoir en leur donnant une légitimité tronquée, piétinant ainsi leurs propres valeurs morales. Ils se mettent à disposition des gouverneurs injustes pour justifier la tyrannie de ces derniers par des fatâwâ qui rendent l’illicite licite et le licite illicite ; aussi restent-ils muets devant toutes les transgressions commises contre leurs concitoyens.

   L’histoire de l’Islam regorge de ce type de savants dénués de véridicité et qui par jalousie ont jeté l’anathème contre des érudits sincères. Mais l’histoire a également su perpétuer les noms des doctes véridiques et justes, et jeter dans l’anonymat ceux de leurs détracteurs aveuglés par la cupidité et la vie mondaine.

   La recherche de l’estime des autres

   Satan utilise une autre faiblesse de l’être humain pour pousser les adorateurs à perdre la sincérité dans leurs bonnes actions : il s’agit de l’amour d’être estimé et valorisé par les autres.

   L’être humain aime à être bien considéré par les autres, être évoqué en bien, et que l’on vante son intelligence, son savoir, ses compétences, son investissement religieux, etc. Lorsqu’une personne accomplit une bonne action et lorsque les gens la remercient et vantent son mérite, elle se sent portée vers le haut par ces paroles agréables, flattée de voir son estime grandir auprès des autres. Satan le maudit continue de lui embellir cette reconnaissance humaine au point que ce croyant oublie que seule la reconnaissance divine compte pour qui souhaite s’engager dans cette entreprise.

   Il se peut que cette personne soit exempte de toute cupidité financière ou matérielle, mais l’estime des autres comptant plus que tout, elle s’active dans d’innombrables œuvres qui plaisent aux gens et déploie tous les efforts nécessaires pour continuer à les impressionner et leur plaire. Pour elle, le plaisir intérieur que lui procure l’estime de ses semblables ne peut être procuré par une autre forme de richesse. Cette réussite ne peut cependant perdurer, puisque les actions effectuées sont dénuées de l’âme qui leur donne vie. Une sagesse énonce avec justesse : « Ce qui est pour Dieu dure et s’enchaîne ; en revanche, ce qui est pour autre que Dieu se rompt et se détache. »

L’orgueil tue la sincérité

   La troisième faiblesse dont profite Satan pour annihiler la sincérité dans les actions de l’adorateur est l’orgueil.

   L’homme fait souvent preuve de narcissisme : il surestime généralement sa personne et s’attribut des qualités et des compétences qu’il ne possède pas forcément. C’est en côtoyant des personnes qui présentent de véritables atouts et qui le surpassent dans certains domaines qu’il finit par reconnaitre sa faiblesse et par développer un complexe d’infériorité.

   Que doit faire cet adorateur pour dissimuler son incompétence et pour que ses coreligionnaires le voient comme il aimerait l’être ? Il s’élance alors avec zèle dans l’accomplissement d’honorables œuvres religieuses ou sociales, l’objectif n’étant pas de plaire à Dieu ou de viser la récompense auprès de Lui, ou encore de se purifier de ses péchés, mais de prouver qu’il est à la hauteur de l’image de lui-même qu’il cherche à imposer auprès des autres.

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    Le point commun de toutes ces personnes qui tombent dans le piège de Satan est qu’elles s’activent dans des œuvres perceptibles par leurs pairs et ne fournissent aucun effort dans l’accomplissement d’actions qui ne sont visibles que par Dieu.

   Comment une personne peut-elle être sincère lorsqu’elle passe des heures durant à accomplir en public des actions surérogatoires appréciées par les autres alors que ses devoirs personnels vis-à-vis de Dieu ne sont aucunement respectés ?

   Quand il s’agit d’organiser, par exemple, une manifestation religieuse, certains passent de longues heures interminables dans des réunions de préparation qui s’étalent jusqu’à la moitié de la nuit et lorsqu’il faut se réveiller pour répondre à l’appel de la prière de l’aube, ils se sentent lessivés de fatigue et cadenassés par le sommeil !

   Celui qui cherche à impressionner ses pairs est prêt à passer de longues périodes les yeux rivés sur un livre ou sur un écran d’ordinateur à consulter des données sur l’islam et à retenir un maximum d’informations utiles pour mieux débattre, mais dès qu’il ouvre les pages d’un mouçhaf pour réciter quelques versets, il se sent étouffé et emprisonné !

   Lorsque le musulman invite des convives chez lui, il se montre généreux avec eux comme le demande l’Islam et passe des soirées entières dans la distraction et les discussions futiles. En revanche, quand il se trouve dans une assise de rappel ou de partage de savoir, les minutes se transforment en heures tellement il est pris par la lassitude.

   Les érudits n’hésitent pas à affirmer à ce propos : « Celui qui est préoccupé par l’obligatoire au détriment du surérogatoire est excusé, quant à celui qui est préoccupé par le surérogatoire au détriment de l’obligatoire, il est orgueilleux. »

   Cette liste d’exemples – non exhaustive – montre que lorsque la sincérité fait défaut à une bonne action, celle-ci reste une image figée qui n’a aucune vitalité et qui ne peut sauver le serviteur le jour où il doit rendre compte de ses œuvres.

Quelques pistes pour gagner en sincérité

1-     Tout d’abord, il est nécessaire de comprendre que la sincérité ne s’obtient pas spontanément ou par un claquement de doigt. Un serviteur peut s’engager dans une œuvre méritoire par ostentation, tout en observant dans son cœur une petite semence de sincérité. C’est grâce à l’aide d’Allâh  qu’il pourra petit à petit  convertir cette ostentation en sincérité. Mais en aucun cas, le croyant ne doit délaisser la bonne action sous prétexte qu’elle n’est pas animée de sincérité ; il tomberait inévitablement dans une autre ruse satanique.

    Plusieurs savants et itinérants parmi les prédécesseurs, tels que Soufiân Ath-Thawrî ou Aboû Hâmid Al-Gazzâlî ont déclaré : « Nous avons cherché cette affaire [la science] pour autre que Dieu, mais Dieu a voulu qu’elle ne soit acquise que pour Lui. »

   L’adorateur doit persévérer dans l’accomplissement d’œuvres vertueuses, et continuer à lutter contre son égo mais également contre Satan pour repousser toute mauvaise intention. Allâh  finira par le récompenser en lui faisant goûter le plaisir de la sincérité qui encourage à observer la rectitude sans interruption.

2-     Il ne faut pas croire qu’une fois la sincérité présente au début d’une action, elle le demeurera forcément jusqu’à la fin de son accomplissement. En effet, Satan ne désespère jamais d’égarer le croyant : il essaie plusieurs ruses et stratagèmes pour dénouer ce que le croyant a réussi à tisser. Le fidèle se doit de renouveler sans cesse son intention afin de la réajuster. Soufiân Ath-Thawrî, que Dieu agrée son âme, savait que ce n’était pas une mince affaire : « Je n’ai jamais redressé quelque chose d’aussi dure que mon intention. »

3-     La connaissance de Dieu à travers le savoir et la méditation permet au croyant d’estimer son Seigneur à Sa juste valeur. À partir d’un certain niveau de connaissances et arrivé à un point précis de son cheminement, le fidèle ne se préoccupe plus de ce que pensent les gens de lui, il ne cherche plus leur satisfaction et œuvre exclusivement pour la satisfaction d’Allâh .

   Un poète s’adressait à Dieu avec ces quelques vers :

   « Mon cœur avait des passions éparpillées, mais elles ont fusionné dès que mon œil T’a vu,

   C’est alors que celui que j’enviais commença à m’envier et que je devins le maître du monde dès que Tu es devenu mon Maître.

   Mes amis et mes ennemis ne m’ont fait de reproche à Ton égard, qu’à cause de leur ignorance de la grandeur de mes épreuves.

   J’ai délaissé pour les gens leur vie et leurs dogmes, préoccupé par l’amour que je Te porte, ô Toi ma religion et ma vie. »

4-     Il est possible que de rudes épreuves viennent entraver la vie de l’aspirant qui recherche la sincérité. Sa famille proche et ses amis intimes viendraient à s’éloigner de lui ; il finirait donc par placer sa confiance exclusivement en Allâh. C’est ainsi que la sincérité gagnera son cœur puisqu’il ne comptera désormais sur aucun humain qu’il pourrait associer à Dieu dans son action.

5-     Le croyant ne doit pas jauger sa sincérité par le nombre de personnes qui le soutiennent ou qui vantent ses mérites : la satisfaction des gens est, en effet, un objectif impossible à atteindre. Malgré leur sincérité et leur foi, les prophètes envoyés par Dieu n’ont pas toujours été suivis par leurs peuples. Le Prophète Mouhammad  en témoigna : « Les communautés m’ont été exposées [le jour du jugement] ; est alors passé devant moi le prophète accompagné d’un homme, le prophète accompagné de deux hommes et le prophète qui n’était accompagné d’aucun suiveur… » [Rapporté par Al-Boukhârî.]

6-     Lorsque l’adorateur s’engage dans une œuvre bénie collective, il est nécessaire que son engagement soit dédié à Dieu et non aux personnes qui partagent cette même action. S’il arrive que certains participants fléchissent dans leur engagement, dévient du droit chemin, ou qu’un différent les oppose et les éloigne, le fidèle doit poursuivre son travail même s’il ne reste que lui.

7-     L’aspirant en quête de sincérité se remet continuellement en cause et reconnait sa faiblesse et sa fragilité. Un poète arabe disait à juste titre : « L’œil de satisfaction est aveugle face à tout défaut, alors que l’œil de blâme dévoile les fautes. »

C’est en connaissant ses imperfections et ses erreurs que l’aspirant peut les guérir et s’en purifier. Mais la remise en cause ne doit pas s’opérer devant les autres pour gagner leur sympathie, il s’agit d’une introspection confidentielle entre la personne et son Seigneur : la remise en cause a besoin, elle aussi, de sincérité.

8-     Le musulman ne doit pas douter de la sincérité des autres en laissant entendre que lui seul est de bonne foi. Seul Dieu est témoin de ce que dissimule le cœur de chaque individu dans ce qu’il entreprend. Ce qui compte in fine, c’est la manière dont chacun achèvera sa vie. Le Prophète  est clair à ce sujet : « … Je jure par celui qui détient mon âme que certains agissent avec les œuvres des gens du paradis jusqu’à ce qu’il ne leur reste qu’une coudée pour entrer au paradis et ils œuvrent en fin de compte avec les œuvres des gens de l’enfer et finissent dans l’enfer… » [Rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim]. D’ailleurs Allâh  décrit la fin du monde comme étant : « celle qui abaisse et celle qui élève », s.56 Al-Wâqi’a (L’Événement), v.3. Cela est également incontestable concernant la fin de chaque être humain.

   Ces pistes ainsi que d’autres indications permettant de gagner en sincérité seront détaillées dans les aphorismes suivants. L’aspirant doit se préparer pour  cheminer au mieux. Dès le début, la discrétion est indispensable pour se préserver au maximum de l’ostentation. C’est dans cette optique qu’Ibnou ‘Atâ’i Allâh énonce dans l’aphorisme qui suit : « Dans une vie obscure ensevelis-toi : ce qui pousse avant d’être mis en terre ne parvient pas à maturité. »

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