(11) De mal en pis à la Mecque : émigration en Abyssinie et blocus

Biographie du Messager

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« Le Messager » de M. Akkad : les exilés se dirigeant vers l’Abyssinie.

   La campagne de persécutions menées par les idolâtres contre les musulmans n’épargnait aucun fidèle, qu’il soit esclave ou de rang noble.

Même si Aboû Tâlib et les membres de son clan ― mis à part Aboû Lahab ― assuraient la protection de son neveu Mouhammad, la sécurité des nouveaux convertis à l’Islam restait très précaire. Toutefois, Dieu réconforta quelque peu Son Envoyé et ses Compagnons en guidant à l’Islam deux fortes personnalités de la Mecque. Ces conversions vont renforcer l’Islam, mais ne suffiront pas pour procurer l’immunité nécessaire aux musulmans.

Des conversions bienvenues

   Hamza comptait parmi les oncles du Prophète . Distrait de nature, il aimait chasser et se désintéressait complètement des affaires de la Mecque. Un jour, alors qu’il revenait d’une sortie de chasse, il croisa une esclave qui l’interpella : « Ô Aboû ‘Imâra, tu t’amuses à chasser alors que tu ignores ce qui est arrivé à ton neveu [le Prophète] ? » Hamza, qui s’enquit immédiatement des nouvelles de Mouhammad, fut informé du comportement abject d’Aboû Jahl à l’endroit du Prophète . Aux injures méprisantes et ignominieuses qu’avait proférées ce polythéiste à son égard, l’Envoyé de Dieu n’avait rien répondu. Aboû Jahl, ne ratait aucune occasion pour vilipender sans honte le message divin et l’homme chargé de sa transmission.

   Hamza se rendit aussitôt à la Ka‘ba où il trouva l’ignoble personnage et lui lança : « Oses-tu insulter Mouhammad alors que j’ai moi aussi embrassé sa religion ? » Il lui asséna ensuite un coup d’arc sur la tête, le blessant sérieusement et lui dit : « Rends le coup si tu peux ! »

   Certains membres des Banî Makhzoûm s’apprêtaient à défendre leur chef Aboû Jahl, mais celui-ci les arrêta : « Ne touchez pas à Aboû ‘Imâra, je reconnais que j’ai grossièrement insulté son neveu. » Ces aveux ne firent qu’accroître la détermination de Hamza qui finit par embrasser l’Islam véritablement.

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« Le Messager » de M. Akkad : Anthony Quinn interprétant le personnage de Hamza.

   La conversion d’une autre figure importante de la Mecque renforça le groupe de musulmans. ‘Omar Ibnou-l-Khattâb était le chef du clan des Banî ‘Adiyy, et il occupait donc un siège au Conseil des Dix de la cité-état de la Mecque. Fougueux et déterminé, il avait décidé d’en finir avec le Prophète , dont le message provoquait la discorde entre les Mecquois. Le cœur de ‘Omar avait plusieurs fois flirté avec l’Islam, mais l’influence de Satan l’empêchait d’adhérer à la nouvelle religion, jusqu’au jour où il apprit la conversion de sa sœur Fâtima et de son beau-frère Sa‘îd Ibnou Zayd. Fou de rage, il se dirigea chez eux et entendit des voix chantantes lorsqu’il frappa à la porte. Khabbâb, qui enseignait le Coran à Sa‘îd et à son épouse, s’empressa de se cacher et Fâtima dissimula les feuillets coraniques dans sa robe. Mais ‘Omar savait se qui se tramait et s’en prit directement à son beau-frère et le frappa. Sa sœur qui voulut s’interposer reçut un coup sanglant. Accablé par le remords à la vue de sa sœur blessée par sa faute, ‘Omar s’adressa à elle gentiment : « Laisse-moi regarder les feuilles que tu lisais tout à l’heure. » Sous l’emprise de la colère, celle-ci lui répondit : « Tu es souillé, tu n’as pas le droit de toucher ces feuilles sacrées. » ‘Omar se purifia donc et lut les quinze premiers versets de sourate Ta-ha. Ravi par la beauté de ce passage, il partit trouver le Prophète  à Dâr Al-Arqam pour lui annoncer sa conversion.

   Avec son caractère impétueux, ‘Omar  ne pouvait accepter de vivre son Islam en cachette et décida d’emmener ses coreligionnaires accomplir des circumambulations autour de la Ka‘ba. Une déception profonde pouvait se lire ce jour-là sur le visage des Qoraychites, affligés et bouleversés à la vue de Hamza et de ‘Omar à la tête des deux rangées de musulmans.

Les tractations des Qoraychites

   La conversion de ces deux personnalités cinq ans après le début de la Révélation consolida la présence de l’Islam à la Mecque, mais n’empêcha pas les polythéistes de continuer à infliger des sévices d’une cruauté innommable aux convertis à l’Islam.

   Par ailleurs, après l’échec des négociations menées avec Aboû Tâlib, les Qoraychites tentèrent de traiter directement avec le Prophète Mouhammad . En lui proposant richesse, notoriété, femmes et autres privilèges de ce monde, ils espéraient mettre fin à une situation qui les divisait et déchirait les liens du sang tant la détermination des uns et des autres était inflexible. Mais la vérité ne triomphant qu’en suivant la voie de la justice, le Prophète déclina sereinement chacune des offres matérielles lancées par les polythéistes. Devant la probité inébranlable du Messager, ces derniers lui proposèrent alors d’adorer Allâh un jour sur deux, tandis que le deuxième jour serait réservé au culte des idoles ; ce à quoi le Prophète répondit par des versets qui lui ont été révélés : « Dis : “Ô vous les infidèles ! Je n’adore pas ce que vous adorez.” », s.109 Al-Kâfiroûn (Les Infidèles), v.1-2.

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« Le Message » de M. Akkad : idole vénérée à la Mecque.

   Obstinés, les idolâtres exigèrent également des miracles de la part du Prophète  qui, une fois de plus, refusa de se plier à leurs demandes. Le Coran a consigné leurs paroles pour l’éternité : « Et ils dirent : “Nous ne croirons pas en toi, jusqu’à ce que tu aies fait jaillir de terre, pour nous, une source ; ou que tu aies un jardin de palmiers et de vignes, entre lesquels tu feras jaillir des ruisseaux en abondance ; ou que tu fasses tomber sur nous, comme tu le prétends, le ciel en morceaux ; ou que tu fasses venir Allâh et les anges en face de nous ; ou que tu aies une maison [garnie] d’ornements ; ou que tu sois monté au ciel. Encore ne croirons-nous pas à ta montée au ciel, jusqu’à ce que tu fasses descendre sur nous un Livre que nous puissions lire.” » Dis-[leur] : « “Gloire à mon Seigneur ! Ne suis-je qu’un être humain-Messager ?” », s.17 Al-Isrâ’ (Le Voyage nocturne), v.90-93. La victoire de la religion musulmane passe par la sincérité de ceux qui l’embrassent, les miracles ne font que renforcer une croyance déjà bien ancrée dans le cœur.

   Le Prophète leur proposa à son tour d’établir un pacte à l’image de celui d’Al-Foudoûl, mais les Qoraychites rejetèrent cette suggestion.

   Devant cette impasse, la campagne d’oppression reprit de plus belle, au point que certains musulmans, tiraillés en leur for intérieur finissaient par renier l’Islam verbalement pour échapper aux supplices. Ils revenaient ensuite se repentir auprès du Prophète qui les rassurait : les mots n’avaient aucune portée tant que la foi était profondément ancrée dans leur cœur. Toutefois, les souffrances devenaient de plus en plus insupportables ; le Prophète décida donc d’envoyer certains musulmans dans une contrée plus sûre.

L’émigration vers l’Abyssinie

   Le gouverneur chrétien d’Abyssinie, le Négus, était connu pour sa justice et son honnêteté. En choisissant l’Abyssinie pour ses Compagnons, le Prophète savait qu’ils échapperaient à toute emprise venant des Qoraychites, dont l’influence spirituelle et économique s’étendait sur de nombreuses tribus de la péninsule arabique.

   Tout comme les nouveaux musulmans comptaient des fidèles issus de toutes les couches de la société mecquoise, le groupe de migrants présentait un certain hétéroclisme. Parmi les émigrants figuraient des riches commerçants (‘Othmâne Ibnou ‘Affâne et ‘Abdour-Rahmâne Ibnou ‘Awf) ainsi que des membres de la famille du Prophète (sa fille Roqayya épouse de ‘Othmâne, ses cousins Ja‘far Ibnou Abî Tâlib et Az-Zoubayr Ibnou-l-‘Awwâm). Ces premiers immigrants ayant reçu un accueil chaleureux auprès du Négus, un deuxième groupe de musulmans les rejoignit : ils étaient plus d’une centaine à avoir quitté leur patrie pour sauvegarder leur dignité et pratiquer librement leur religion.

   Mais les Qoraychites ne l’entendaient pas de cette oreille et envoyèrent une délégation menée par ‘Amr Ibnou-l-‘Aç et ‘Abdoullâh Ibnou Abî Rabî‘a pour demander l’extradition des réfugiés musulmans. De précieux cadeaux destinés au roi et à sa cour dans le but de faciliter les pourparlers faisaient partie du voyage. Les émissaires mecquois, à l’aise devant le Négus s’adressèrent à lui en ces termes : « Votre majesté, quelques jeunes gens faibles d’esprit de chez nous se sont réfugiés dans votre pays ; ils ont abandonné la religion de leur peuple, mais n’ont pas embrassé la vôtre non plus. En revanche, ils en ont inventé une nouvelle, inconnue chez nous comme chez vous. Les plus hautes personnalités de leurs familles nous ont envoyés pour demander leur extradition, connaissant mieux que quiconque les défauts et les vices de ces réfugiés. » Les dignitaires abyssiniens conquis d’avance, appuyèrent la sollicitation, mais la perspective de refuser le droit d’asile contraria le roi qui convoqua les musulmans.

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« Le Messager » de M. Akkad : le Négus s’adressant à Ja‘far.

   Malgré l’appréhension, Ja‘far Ibnou Abî Tâlib était déterminé à dire la vérité, quoi qu’il arrive : « Ô roi, nous étions ignorants : nous adorions les idoles, commettions les péchés charnels, opprimions les faibles, et faisions tout ce qui est abominable, jusqu’à ce que Dieu nous envoyât Son Messager, l’un d’entre nous. Nous le connaissions parfaitement : sa véracité, sa chasteté et toutes ses vertus depuis toujours. Il nous a appris à nous abstenir de faire du mal à autrui, à n’adorer que Le Dieu Unique, à prier, à donner les aumônes, à jeûner et à accomplir tout ce qui est bien. Cela nous plut et nous commencions à le pratiquer. Mais s’ensuivit alors les persécutions de nos compatriotes qui nous ont contraints à quitter notre patrie et à nous réfugier dans votre pays. Et nous vous avons préféré à tous les autres, espérant ne pas être opprimés chez vous. » Le Négus lui demanda de réciter une partie du message divin et Ja‘far psalmodia quelques versets de sourate Maryam. À l’écoute de ces vérités chères à leur cœur le roi et ses évêques fondirent en larmes et le Négus finit par énoncer : « La source de cette lumière est la même que celle du message de Jésus. Allez en paix, je ne vous livrerai jamais à ces païens. »

   L’obstination de ‘Amr Ibnou-l-‘Âç poussa celui-ci à revenir le lendemain auprès du Négus lui indiquer sa méprise concernant la vision qu’avaient les musulmans de Jésus. Même si ce second entretien avec le roi abyssin terrifiait les réfugiés, Ja‘far s’en tint de nouveau à la vérité : « Nous croyons que Jésus était le serviteur et le messager de Dieu, Son esprit et Son verbe, né de la Vierge Marie. » Entendant cela, Le Négus prit un bâton et traça un cercle sur le sol avant de déclarer : « Certes, Jésus n’a jamais dépassé cela et celui qui vous insulte a tort. Vous ne serez jamais opprimés dans mon pays et je préfère laisser une montagne d’or que d’apprendre que l’un de vous a été maltraité. Je n’abuserai jamais d’une autorité qu’Allâh m’a attribuée. »

   C’est ainsi que les expatriés musulmans vécurent durant quinze ans en Abyssinie, où ils s’intégrèrent parfaitement à la société.

   Un jour alors que le Prophète  accomplissait la çalât au pied de la Ka‘ba, il récita les versets suivants : « Lequel donc des bienfaits de ton Seigneur mets-tu en doute ? Voici un avertisseur analogue aux avertisseurs anciens : l’Imminente (L’heure du Jugement) s’approche. Rien d’autre en dehors d’Allâh ne peut la dévoiler. Quoi ! Vous étonnez-vous de ce discours (le Coran) ? Et vous [en] riez et n’[en] pleurez point absorbés [que vous êtes] par votre distraction ? Prosternez-vous donc à Allâh et adorez-Le. », s.53 An-Najm (L’Étoile), v.55-62. Les Qoraychites furent tellement touchés par ces paroles qu’ils se prosternèrent, mais très vite, leurs intérêts reprirent le dessus si bien qu’ils prétendirent que le Prophète avait fait l’éloge de leurs idoles pour expliquer leur geste. Une version tronquée de cette histoire arriva aux oreilles des musulmans d’Abyssinie et poussa certains d’entre eux à rentrer à la Mecque. Constatant la fausseté de l’information, ils repartirent, emmenant avec eux un autre groupe de réfugiés. La plupart des émigrés ne revint en Arabie qu’en l’an 7 de l’Hégire pour rejoindre directement leurs coreligionnaires à Médine.

   Les musulmans restés à la Mecque n’étaient pas au bout de leur peine et la vie du Prophète était bientôt sérieusement en danger.

Le blocus

   Après avoir essayé vainement par tous les moyens de faire taire le Prophète, il ne restait aux polythéistes qu’une seule issue : mettre fin à sa vie. Plusieurs tentatives infructueuses virent le jour, mais une démarche particulière en préparation depuis longtemps éveilla les soupçons d’Aboû Tâlib. Les Qoraychites tenaient en effet de plus en plus de réunions secrètes sans l’y convier. L’oncle du Prophète mit en place une stratégie de défense en mobilisant le clan des Banî Hâchim. L’appartenance tribale transcendant les problèmes de foi, toute la tribu – y compris les idolâtres – s’impliqua pour protéger Mouhammad. La tactique consistait à déménager des collines pour s’installer à proximité des passages étroits menant à la Ka‘ba : à partir de ces endroits stratégiques, les Banî Hâchim pouvaient surveiller de près et contrecarrer toute tentative d’assassinat sur la personne du Prophète .

   Toutefois, la mise en place de cette tactique ne laissa point les Qoraychites indifférents. Ces derniers assujettirent les Banî Hâchim à plusieurs interdictions qui coupaient ceux-ci de toute relation avec leurs concitoyens :

– toute transaction commerciale avec un membre des Banî Hâchim était défendue. Le clan survivra tant bien que mal grâce aux dons clandestins ;

– toute union maritale avec un membre des Banî Hâchim était prohibée ;

– les musulmans n’avaient plus le droit d’appeler les Mecquois à l’Islam, ce qui fit stagner le nombre de convertis.

   Ce blocus économique et social fut officialisé par un document récapitulatif affiché à l’intérieur de la Ka‘ba. Les Banî Hâchim – toutes convictions confondues – ne fléchirent à aucun moment et résistèrent aux côtés des musulmans jusqu’au bout des trois ans de siège imposé par les Qoraychites.

   Les convertis à l’Islam s’enjoignaient mutuellement à la patience et à la détermination. Certains non musulmans firent preuve d’une grande solidarité envers les assiégés à l’exemple de Hichâm Ibnou ‘Amr Al-‘Âmirî qui se rendait aux cols avec un chameau chargé de vivres. Un jour, il fut démasqué et il expliqua aux Qoraychites qu’il agissait ainsi par respect des liens de parenté. Il récolta coups et blessures pour son geste, mais Aboû Sofiâne, le leader de Qoraych intervint en sa faveur : « Laissez-le, ne gâtez pas toutes nos valeurs. »

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« Le Messager » de M. Akkad : les Banî Hâchim, expulsés de chez eux.

   Le Prophète  souffrait également de la faim et se nourrissait de ce que Bilâl lui apportait sous son aisselle. Son oncle Aboû Tâlib veillait de près à sa protection en le poussant à changer régulièrement de demeure au milieu de la nuit pour brouiller les pistes. Sa chère épouse Khadîja  avait choisi de l’accompagner dans cette épreuve, même si les Qoraychites ne la soumettaient pas au blocus du fait de son rang.

   La situation était bien difficile pour les musulmans : l’isolement (Abyssinie, cols de la Mecque) et les persécutions ne leur permettaient pas encore de vivre leur foi dans les meilleures circonstances. Toutefois, Dieu ne manquait pas de réconforter Son Prophète et tous ceux qui l’ont suivi : « Si ton Seigneur l’avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ? », s.10 Yoûnous, v.99 ;

   « Certes, des messagers avant toi (Mouhammad) ont été traités de menteurs. Ils endurèrent alors avec constance d’être traités de menteurs et d’être persécutés, jusqu’à ce que Notre secours leur vînt. Et nul ne peut changer les paroles d’Allâh, et il t’est déjà parvenu une partie de l’histoire des envoyés. », s.6 Al-An‘âm (Les Bestiaux), v.34 ;

« […] Sois patient. La fin heureuse sera aux pieux. », s.11 Hoûd, v.49 ;

« […] Quiconque craint et patiente… Et très certainement, Allâh ne fait pas perdre la récompense des bienfaisants. », s.12 Yoûssouf, v.90.

   Trois ans s’étaient écoulés depuis le début du blocus et le clan des Banî Hâchim présentait toujours la même détermination. Les polythéistes, quant à eux, étaient las de constater l’inefficacité de leurs dispositions draconiennes. Quelques hommes d’honneur parmi les Qoraychites décidèrent de mettre fin à cette situation injuste en réclamant la fin du blocus et la disparition du feuillet stipulant les diverses interdictions. Entre temps, l’ange Jibrîl avait informé le Messager de la destruction du manuscrit par des termites qui n’avaient épargné que le nom d’Allâh. Le Prophète en fit part à son oncle Aboû Tâlib qui proposa alors à Qoraych de mettre fin au siège si son neveu disait vrai. Constatant une fois de plus la véracité des propos du Prophète, les Qoraychites cessèrent le blocus, honteux de leur conduite ignoble.

   Cela faisait maintenant dix ans que le Prophète transmettait le message divin à sa famille et à ses concitoyens. Cependant, l’obstination aveugle des Qoraychites poussait ces derniers à se dresser fermement contre les musulmans en usant de tous les moyens possibles et imaginables pour les réduire au silence.

   En plus des supplices infligés par les Mecquois, d’autres malheurs se profilaient à l’horizon pour le Prophète de l’Islam et ceux qui l’ont suivi. Toutefois, l’intensité de leur foi et leur force intérieure constituaient un bouclier spirituel à toute épreuve.

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