(17) La bataille d’Ouhoud (1/2)

Biographie du Messager

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Mont Ouhoud vu du ciel

   La mémorable victoire de la bataille de Badr marqua les esprits des deux camps adverses : les musulmans s’imposaient enfin sur la scène politique,

tandis que les polythéistes, consternés, ruminaient leur cuisante défaite. Les conséquences idéologiques et géostratégiques de cette issue insoupçonnée allaient peu à peu modifier la nature des relations entre les croyants et les idolâtres. Mais ces derniers comptaient fermement prendre leur revanche et retrouver ainsi leur influence dominatrice sur le reste des populations de l’Arabie. Malgré la simple requête formulée par le Prophète  – « Ne vous interposez pas entre les gens et moi » –, les polythéistes ne voulaient guère revenir à la raison. Ils s’apprêtaient donc à combattre les musulmans une nouvelle fois…

Une démocratie exemplaire

   Prétextant la vengeance de leurs morts à Badr, les Qoraychites ont rassemblé 3 000 hommes et mis en commun touts les profits générés par la caravane impliquée dans la bataille de Badr pour financer ce nouvel affrontement. Le Prophète  eut vent de ces préparatifs et fit un songe prémonitoire dans lequel il portait une armure solide, mais la pointe de son épée était cassée et plusieurs vaches gisaient au sol, égorgées. Son interprétation dépeignait Médine en cité imprenable (armure), annonçait la mort d’un membre de sa famille (épée) et celle de nombreux Compagnons (vaches).

   Avec ces renseignements – le rêve prophétique est prémonitoire –, le Messager  pouvait se contenter de donner l’ordre à ses Compagnons de se préparer pour la guerre, mais il choisit de les consulter sur la stratégie à adopter. Les plus jeunes d’entre eux optaient pour une offensive en dehors de Médine, tandis que les plus âgés préféraient rester sur place et attendre les ennemis de pied ferme. Cette dernière proposition séduisit le Prophète  : « Oui, restons à Médine, et s’ils l’envahissent nous combattrons dans les ruelles et les femmes leur feront la guerre des toits des maisons. » Mais la majorité optant pour la première solution, la décision finale ouvrit la voie à une campagne extérieure. L’Envoyé de Dieu  se dirigea aussitôt chez lui pour endosser sa tenue de guerre, prêt au combat. Mais de retour auprès de ses Compagnons, il ressentit une hésitation de leur part : ces derniers s’en voulaient d’imposer au Prophète  une décision qu’il n’envisageait pas au départ. Mécontent de les voir si indécis, celui-ci leur rétorqua : « Un Prophète ne peut enlever l’habit de guerre avant qu’Allâh ne fasse tomber Sa sentence entre lui et l’ennemi. » Une fois la décision arrêtée, il ne restait plus qu’à s’en remettre à Dieu et continuer.

   Une armée de 1 000 combattants musulmans s’élança donc à la rencontre de Qoraych. Mais à mi-chemin, ‘Abdoullâh Ibnou Oubay Ibnou Saloûl, chef des hypocrites, fit demi-tour avec ses partisans, invoquant une contrariété due au choix du Prophète  de ne pas rester à Médine comme il l’avait proposé.

   Amputée d’un tiers de ses effectifs, la troupe trouva cependant son réconfort dans les paroles d’Allâh , spécialement révélées à cette occasion : « Quand deux de vos groupes songèrent à fléchir ! Alors qu’Allâh est leur allié à tous deux ! Car, c’est en Allâh que les croyants doivent placer leur confiance. », s.3 Âli ‘Imrâne (La Famille d’Imrâne), v.122.

إِذۡ هَمَّت طَّآٮِٕفَتَانِ مِنڪُمۡ أَن تَفۡشَلَا وَٱللَّهُ وَلِيُّہُمَا‌ۗ وَعَلَى ٱللَّهِ فَلۡيَتَوَكَّلِ ٱلۡمُؤۡمِنُونَ

Une stratégie bien réfléchie

   Le Prophète  s’est exprimé au sujet du Mont Ouhoud : « C’est une montagne que nous aimons et qui nous aime. » Un jour, il se trouvait sur ses flancs en compagnie d’Aboû Bakr , ‘Omar  et ‘Othmâne , celle-ci se mit à trembler. L’Envoyé de Dieu s’accroupit, tapota le sol et s’adressa avec bienveillance à l’énorme monceau de roches : « Doucement Ouhoud, tu portes sur toi un prophète, un véridique et deux martyrs. »

   Un unique passage entre les montagnes de Médine permettait d’accéder à la ville par le nord. Le Prophète  plaça donc ses hommes en conséquence : un bataillon à droite, une cinquantaine de tireurs sur un monticule à gauche pour empêcher Qoraych d’encercler les troupes musulmanes et contraindre les mécréants à se battre de front.

   Cette stratégie permettait aux musulmans de remédier au manque flagrant d’effectifs ; d’autant plus qu’une offensive frontale ouvrait les portes à une lutte intrépide. Les instructions du Prophète  étaient claires et précises : ne jamais quitter son poste, quoi qu’il arrive.

  C’est exactement selon ces plans que débuta le combat contre Qoraych. Le Messager  s’introduisit dans le champ de bataille pour encourager ses hommes. Brandissant son épée, il cria : « Qui prend cette épée avec tous ses droits ? [tuer des mécréants] » Aboû Doujâna , enturbanné de rouge pour l’occasion, s’empara de l’arme et se rua contre l’ennemi jusqu’à la mort.

  Hamza, l’oncle du Prophète , fanfaronnait pour intimider l’ennemi ; cette conduite lui valut cette remarque notable de la part de son neveu : « Allâh n’aime pas cette démarche à part dans ces circonstances ». Sa bravoure couta la vie à de nombreux notables mecquois.

Le début de la fin

   Les rangs adverses tombaient peu à peu face à la hardiesse des combattants musulmans ; les Qoraychites commençaient même à fuir le combat, abandonnant un butin non négligeable derrière eux. Voyant cela, certains tireurs musulmans situés sur la colline pensèrent que le combat touchait à sa fin ; ils s’élancèrent vers les prises de guerre malgré les mises en garde de ‘Abdoullâh Ibnou Az-Zoubayr  qui se retrouva avec une dizaine d’hommes à leur poste. Une désobéissance aux ordres prophétiques annonçait de fâcheuses conséquences : « […] Que ceux donc qui s’opposent à son commandement prennent garde qu’une épreuve ne les atteigne ou que ne les atteigne un châtiment douloureux. », s.24 An-Noûr (La Lumière), v.63.

فَلۡيَحۡذَرِ ٱلَّذِينَ يُخَالِفُونَ عَنۡ أَمۡرِهِۦۤ أَن تُصِيبَہُمۡ فِتۡنَةٌ أَوۡ يُصِيبَہُمۡ عَذَابٌ أَلِيمٌ […]

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« Le Messager » de M. Akkad : tireurs musulmans quittant leur poste

   Les tribulations ne tardèrent pas à se faire sentir : réalisant l’opportunité qui s’offrait à eux, Khâlid Ibnou-l-Walîd, fin stratège Qoraychite, fonça vers le monticule et se débarrassa des derniers tireurs. « Honneur à Houbal ! », cria-t-il du haut de la colline pour encourager l’armée polythéiste.

   Plus bas, un mecquois du nom de ‘Abdoullâh Ibnou Qamî‘a cherchait à se débarrasser du Messager de Dieu  coûte que coûte, tant il lui vouait une haine sans nom. Sa méprise se porta sur Mous‘ab Ibnou ‘Oumayr  à qui il sectionna le bras porteur de l’étendard. Mous‘ab le tint alors de l’autre main, mais ‘Abdoullâh lui trancha le bras restant et finit par le tuer alors qu’il maintenait l’étendard de ses deux moignons. « J’ai tué Mouhammad, j’ai tué Mouhammad ! »

   Abattus par ce qu’ils venaient d’entendre, plusieurs musulmans – parmi lesquels Aboû Bakr  et ‘Omar  – avaient fui vers le sud : « Hâtons-nous vers Médine pour sauver ce que nous pouvons sauver. », disaient-ils.

  Pendant ce temps, le Prophète  était resté sur le champ de bataille avec une vingtaine de Compagnons, dont une femme, Noussayba Bintou Sa‘d (Oumm ‘Imâra). Tous ces croyants formaient un véritable bouclier humain pour protéger le Messager  des flèches idolâtres, car il était devenu la cible majeure de ce combat.

   Alors que la protection du Prophète  diminuait petit à petit, Noussayba resta fermement près du Messager avec son fils. L’assassin de Mous‘ab, ‘Abdoullâh Ibnou Qamî‘a, conscient de s’être trompé de personne, comptait bien concrétiser son vœu haineux. Bien que ne sachant pas se battre, Oumm ‘Imâra s’équipa d’une épée et s’interposa entre l’Envoyé de Dieu et le polythéiste. Ce dernier assena des coups d’une telle violence à la courageuse femme que son arme voltigea et que l’os de son épaule se déboita jusqu’au sang. Voyant cela, le Prophète  lui promit le paradis ainsi qu’à sa famille.

Combattre jusqu’à la mort

   Pendant ce temps, Anas Ibnou-n-Nadr , l’oncle d’Anas Ibnou Mâlik , rentrait de voyage. N’ayant pu participer à la bataille de Badr, il s’était juré de se surpasser pour Dieu dans un éventuel autre conflit. Il rencontra les Compagnons dépités, qui lui annoncèrent la mort du Prophète . Cette information eut l’effet d’un électrochoc : « Et que voulez-vous faire de la vie après lui ? Levez-vous et mourez de la même façon que lui ! »

   Par ces mots, il réussit à convaincre toute une armée de retourner sur le champ de bataille. Il s’élança lui-même au combat, heureux de réaliser sa promesse. Plus tard, les Compagnons retrouvèrent son corps criblé de flèches et de coups. Sa détermination et son courage lui valurent ces paroles divines au sujet des véridiques : « Il est, parmi les croyants, des hommes qui ont été sincères dans leur engagement envers Allâh. Certains d’entre eux ont atteint leur fin, et d’autres attendent encore ; et ils n’ont varié aucunement (dans leur engagement). », s.33 Al-Ahzâb (Les Coalisés), v.23.

مِّنَ ٱلۡمُؤۡمِنِينَ رِجَالٌ۬ صَدَقُواْ مَا عَـٰهَدُواْ ٱللَّهَ عَلَيۡهِ‌ۖ فَمِنۡهُم مَّن قَضَىٰ نَحۡبَهُ ۥ وَمِنۡہُم مَّن يَنتَظِرُ‌ۖ وَمَا بَدَّلُواْ تَبۡدِيلاً۬

   Du côté des polythéistes, il était véritablement question de se débarrasser du Prophète . L’un d’entre eux creusa un trou destiné à piéger le Messager . Pris par le combat, celui-ci ne prêta pas attention à la cavité et tomba dedans. Dans sa chute, il se fractura deux incisives sur une roche. En se relevant, il reçut un coup d’épée sur le casque, si bien que ce dernier se coinça sur sa tête. Plusieurs Compagnons tentèrent de le lui retirer mais en vain, jusqu’à ce que ‘Oubayda Ibnou-l-Jarrâh  y parvienne en se servant de ses dents. Il cassa ainsi une partie de sa dentition et les Compagnons commentèrent plus tard cet événement : « On a toujours pensé que ceux qui ne possédaient plus de dents n’étaient pas beaux, jusqu’à ce que l’on voit ‘Oubayda qui a gagné en beauté depuis qu’il a perdu ses dents pour le Messager . »

  Lorsque ‘Omar Ibnou-l-Khattâb  vit le sang jaillir du visage du Prophète , il s’exclama : « Maudis-les ô Envoyé d’Allâh ! » Mais le Messager de répondre : « On ne m’a pas envoyé pour les maudire mais pour être miséricordieux avec eux. » Levant ses mains vers le ciel, il implora son Seigneur : « Ô Allâh guide mon peuple car il est ignorant ! »

   De nombreux Compagnons tombèrent en martyrs. Parmi eux, Handala qui venait de se marier. Le Prophète  vit les anges laver ce brave Compagnon dans une cuvette en or. Intrigué par cette vision – puisque les martyrs ne sont pas lavés d’ordinaire – le Messager  questionna l’épouse de Handala : son mari n’avait pas eu le temps d’effectuer son ghousl avant de partir au combat ; il avait délaissé les bras de sa femme pour servir la cause de Dieu !

   ‘Abdoullâh Ibnou Hirâm , qui avait neuf filles et un garçon, tira sa place au sort face à son fils Jâbir, car l’un d’entre eux devait rester avec les neuf sœurs. ‘Abdoullâh mourut donc au combat ; son corps était mutilé, mais son fils insista pour le voir. Le Prophète  l’y autorisa et le consola : « Que tu le pleures ou non, les anges ne cessent de le couvrir de leurs ailes. Réjouis-toi Jâbir ! Allâh n’a jamais parlé à personne sans qu’il y ait un voile. Pour ton père, Il a soulevé ce voile et lui a dit : “Demande-moi ce que tu désires” Ton père a répondu : “Ô mon Dieu, je souhaiterais ressusciter à la vie et de nouveau être tué pour toi” Alors Allâh lui répondit : “Mon serviteur, Je les ai destinés à ne plus jamais y retourner, alors formule un autre vœu” Ton père désira finalement que son bonheur soit transmis aux occupants du bas-monde. »

C’est au cours de cette bataille que Hamza , l’oncle du Prophète , trouva également la mort. Il a contré le groupe de Khâlid Ibnou-l-Walîd lorsque ceux-ci se dirigèrent vers l’arrière de la montagne. Mais tapi derrière un rocher, Wahchiyy attendait le moment opportun pour frapper. Hind, sa maîtresse, lui promit sa liberté contre la mort de Hamza. L’oncle du Messager avait tué le père et le frère de la mécréante lors de la bataille de Badr, elle attendait cette vengeance avec impatience.

  Dès que Hamza fut de dos, Wahchiyy lui porta un coup de lance qui lui transperça l’abdomen. Au lieu de s’écrouler sur place, Hamza fixa son assassin et courut vers lui. Consterné, Wahchiyy ne put s’enfuir. Hamza succomba tout de même à sa blessure avant d’atteindre sa cible, laquelle se précipita vers son mandataire pour lui annoncer la nouvelle. Munie d’un couteau, Hind vint inciser le ventre de Hamza pour en extraire le foie. Elle se mit à en mâcher un morceau sans jamais pouvoir l’avaler : ce sang-là était bien trop cher pour qu’Allâh permette à une telle femme de s’en nourrir ! Aboû Sofiâne, sourire aux lèvres, l’avait rejointe, ainsi qu’un autre idolâtre qui enfonça une lance dans la gorge de Hamza .

   Lorsque le Prophète  retrouva son oncle dans cet état, il s’effondra en larmes comme il ne l’avait jamais fait. Hamza  fut enterré à l’endroit même où il fut trouvé pendant quarante années avant d’être exhumé puis de nouveau inhumé dans le cimetière des martyrs en raison d’une inondation à Médine. Son état physique demeurait inchangé.

Un dénouement neutre

   Comprenant que la bataille devenait de moins en moins équitable, le Prophète  jugea préférable de retirer son armée ; Qoraych n’avait pas réussi à vaincre les musulmans, mais ces derniers n’étaient pas victorieux pour autant. Le Messager leur indiqua un repli étroit en hauteur dans la montagne qui leur permettait néanmoins de surveiller le champ de bataille.

   Aboû Sofiâne, qui croyait que le Prophète était mort, se lança alors dans un affrontement verbal en criant : « Vénérez Houbal ! » Le Messager souffla la réplique à ses Compagnons qui répétèrent : « Allâh est Le plus Haut et Le plus Honoré ! »

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« Le Messager » de M. Akkad : Compagnons répondant aux polythéistes

   Aboû Sofiâne rétorqua : « Vénérez Al-‘Ouzza, vous êtes sans gloire ! » Les Compagnons se firent de nouveau l’écho des paroles du Prophète  : « Allâh est notre Seigneur et vous n’en avez point ! »

   Le chef des polythéistes continua : « Ce jour contre celui de Badr ! » La réponse du Prophète  fut encore transmise par la voix de ses Compagnons : « Ce n’est pas pareil : nos morts sont au paradis, les vôtres sont en enfer ! »

  En entendant ces répliques, Aboû Sofiâne comprit que le Prophète  était toujours vivant ; il dit : « J’atteste que Mouhammad, Aboû Bakr et ‘Omar sont en vie ! », puis décampa.

   C’est ainsi que se termina la bataille d’Ouhoud : ni victorieux, ni défaits, les musulmans redescendirent affligés de la montagne. Allâh  leur révéla alors des paroles réconfortantes : « Ne vous laissez pas battre, ne vous affligez pas alors que vous êtes les supérieurs, si vous êtes de vrais croyants. (139) Si une blessure vous atteint, pareille blessure atteint aussi l’ennemi. Ainsi faisons-Nous alterner les jours (bons et mauvais) parmi les gens, afin qu’Allâh reconnaisse ceux qui ont cru, et qu’Il choisisse parmi vous des martyrs – et Allâh n’aime pas les injustes, (140) et afin qu’Allâh purifie ceux qui ont cru, et anéantisse les mécréants. (141) Comptez-vous entrer au Paradis sans qu’Allâh ne distingue parmi vous ceux qui luttent et qui sont endurants ? (142) Bien sûr, vous souhaitiez la mort avant de la rencontrer. Or vous l’avez vue, certes, tandis que vous regardiez. », s.3 Âli ‘Imrâne (La Famille d’Imrâne), v.139.

وَلَا تَهِنُواْ وَلَا تَحۡزَنُواْ وَأَنتُمُ ٱلۡأَعۡلَوۡنَ إِن كُنتُم مُّؤۡمِنِينَ (١٣٩) إِن يَمۡسَسۡكُمۡ قَرۡحٌ۬ فَقَدۡ مَسَّ ٱلۡقَوۡمَ قَرۡحٌ۬ مِّثۡلُهُ ۥ‌ۚ وَتِلۡكَ ٱلۡأَيَّامُ نُدَاوِلُهَا بَيۡنَ ٱلنَّاسِ وَلِيَعۡلَمَ ٱللَّهُ ٱلَّذِينَ ءَامَنُواْ وَيَتَّخِذَ مِنكُمۡ شُہَدَآءَ‌ۗ وَٱللَّهُ لَا يُحِبُّ ٱلظَّـٰلِمِينَ (١٤٠) وَلِيُمَحِّصَ ٱللَّهُ ٱلَّذِينَ ءَامَنُواْ وَيَمۡحَقَ ٱلۡكَـٰفِرِينَ (١٤١) أَمۡ حَسِبۡتُمۡ أَن تَدۡخُلُواْ ٱلۡجَنَّةَ وَلَمَّا يَعۡلَمِ ٱللَّهُ ٱلَّذِينَ جَـٰهَدُواْ مِنكُمۡ وَيَعۡلَمَ ٱلصَّـٰبِرِينَ (١٤٢) وَلَقَدۡ كُنتُمۡ تَمَنَّوۡنَ ٱلۡمَوۡتَ مِن قَبۡلِ أَن تَلۡقَوۡهُ فَقَدۡ رَأَيۡتُمُوهُ وَأَنتُمۡ تَنظُرُونَ

   Et aussi : « Ne faiblissez pas dans la poursuite du peuple [ennemi]. Si vous souffrez, lui aussi souffre comme vous souffrez, tandis que vous espérez d’Allâh ce qu’il n’espère pas. Allâh est Omniscient et Sage. », s.4 An-Nissâ’ (Les Femmes), v.104.

وَلَا تَهِنُواْ فِى ٱبۡتِغَآءِ ٱلۡقَوۡمِ‌ۖ إِن تَكُونُواْ تَأۡلَمُونَ فَإِنَّهُمۡ يَأۡلَمُونَ كَمَا تَأۡلَمُونَ‌ۖ وَتَرۡجُونَ مِنَ ٱللَّهِ مَا لَا يَرۡجُونَ‌ۗ وَكَانَ ٱللَّهُ عَلِيمًا حَكِيمًا

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