(8) Al-‘Azîz (Le Tout-Puissant)

Noms Divins expliqués

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   Le Nom divin « Al-‘Azîz : العَزِيزُ » apparaît à plusieurs reprises dans le Coran, notamment à la fin de certains versets comme dans sourate 2 Al-Baqara (La Génisse), v.209 : « Puis, si vous bronchez, après que les preuves vous soient venues,

sachez alors qu’Allâh est Tout-Puissant et Sage. » ou dans sourate 3 Âli ‘Imrân (La Famille d’Imrân), v.62 : « Voilà certes le récit véridique. Et il n’y a point de divinité à part Allâh. En vérité, c’est Allâh qui est Le Tout-Puissant, Le Sage. »

فَإِن زَلَلۡتُم مِّنۢ بَعۡدِ مَا جَآءَتۡڪُمُ ٱلۡبَيِّنَـٰتُ فَٱعۡلَمُوٓاْ أَنَّ ٱللَّهَ عَزِيزٌ حَڪِيمٌ

إِنَّ هَـٰذَا لَهُوَ ٱلۡقَصَصُ ٱلۡحَقُّ‌ وَمَا مِنۡ إِلَـٰهٍ إِلَّا ٱللَّهُ‌ وَإِنَّ ٱللَّهَ لَهُوَ ٱلۡعَزِيزُ ٱلۡحَكِيمُ

   La puissance divine apparaît également sous sa forme nominale « al-‘izza : العِزَّة » dans le Coran : « Ceux qui prennent pour alliés des mécréants de préférence aux croyants, est-ce la puissance qu’ils recherchent auprès d’eux ? [En vérité] la puissance appartient entièrement à Allâh. », s.4 An-Nissâ’ (Les Femmes), v.139.

ٱلَّذِينَ يَتَّخِذُونَ ٱلۡكَـٰفِرِينَ أَوۡلِيَآءَ مِن دُونِ ٱلۡمُؤۡمِنِينَ‌ أَيَبۡتَغُونَ عِندَهُمُ ٱلۡعِزَّةَ فَإِنَّ ٱلۡعِزَّةَ لِلَّهِ جَمِيعً۬ا

Sémantique

   Le Nom « Al-‘Azîz » revêt plusieurs significations. Lorsque l’on considère le verbe « ‘azza : عَزَّ » qui veut dire « renforcer », « Al-‘Azîz » prend le sens de « Tout-Puissant », d’« Irrésistible ». Allâh utilise le verbe « ‘azza » pour décrire le renfort envoyé aux apôtres de ‘Îssâ (Jésus) dans le Coran : « Nous leur en envoyâmes d’abord deux [prophètes], mais ils les traitèrent d’imposteurs. Nous les renforçâmes alors par un troisième. Et tous les trois leur dirent : “Nous sommes envoyés vers vous !” », s.36 Yâ-Sîn, v.14.

إِذۡ أَرۡسَلۡنَآ إِلَيۡہِمُ ٱثۡنَيۡنِ فَكَذَّبُوهُمَا فَعَزَّزۡنَا بِثَالِثٍ۬ فَقَالُوٓاْ إِنَّآ إِلَيۡكُم مُّرۡسَلُونَ

   « Al-‘izza » est un nom commun dérivé de « ‘azza » qui n’a pas d’équivalent en français, puisqu’il signifie à la fois « la puissance, la dignité et la majesté ». L’attribut « Al-‘Azîz » fait référence à la domination suprême de Dieu : Sa puissance absolue teintée de noblesse surpasse de loin toute force existante. Al-‘Azîz est Le Tout-Puissant, par conséquent, Il est à l’abri de toute faiblesse.

   « Al-‘Azîz » appartient aussi à un groupe de Noms divins actionnels. Ainsi, Al-‘Azîz est aussi Celui Qui accorde le pouvoir et l’honneur à Ses serviteurs. Le Coran va dans ce sens : « Dis : “Ô mon Dieu, Souverain suprême ! Tu donnes le pouvoir à qui Tu veux et Tu l’enlèves à qui Tu veux ! Tu honores qui Tu veux et Tu abaisses qui Tu veux ! Tu détiens le bien et Ta puissance n’a point de limite !” », s.3 Âli ‘Imrân (La Famille d’Imrân), v.26.

    Les Arabes qualifient de « ‘azîz » (le terme est sans déterminant) tout élément rare dont l’être humain ne peut se passer et qui est difficilement accessible. Plus une chose est rare, plus elle est recherchée ; plus on en a besoin et plus l’homme lui donne de la valeur. « Al-‘Azîz » évoque donc également ce caractère hautement précieux de Dieu : Il est L’Être Unique et, concomitamment, Ses créatures ont indéniablement besoin de Lui. Cette caractéristique plurielle s’applique d’autant mieux à Allâh qu’Il englobe ces sens à la perfection : toutes Ses créatures ― vivantes ou inanimées ― ont besoin de Lui, tous domaines confondus. Subséquemment, Seul Allâh mérite d’être appelé « Al-‘Azîz », car de Lui dépendent l’existence et la survie de toute chose : Il est L’Unique Source de vie. Dieu énonce à ce propos dans le Coran : « Allâh ! Pas de divinité à part Lui, Le Vivant, Le Subsistant Qui pourvoit aux besoins de Sa création ! », s.3 Âli ‘Imrân (La Famille d’Imrân), v.2.

   C’est la combinaison de toutes ces qualités qui donne tout son sens à « Al-‘Azîz ». Ce Nom divin s’applique exclusivement à Allâh , L’Unique, à Qui aucune créature ne ressemble et Qui n’a pas d’équivalent. « Al-‘Azîz » fait partie de la catégorie des Noms du « tanzîh » (أَسْمَاءُ التَّنْزِيه ) : ceux-ci décrivent Allâh avec des caractéristiques dépourvues d’éléments anthropomorphiques, ils font référence à Sa transcendance.

Qui est Al-‘Azîz ?

   Certains savants disent qu’Al-‘Azîz est Celui dont les grâces et les bienfaits ne peuvent être ni énumérés ni même conçus dans leur totalité, Celui dont la perfection et la beauté ne peuvent être décrites : les esprits humains ne peuvent que se noyer dans les océans de Sa majesté. D’après ‘Â’icha , Aboû Hourayra rapporte : « Une nuit, j’ai senti l’absence du Messager dans son lit, je le cherchai à tâtons et ma main toucha la plante de ses pieds alors qu’il était en prosternation, invoquant son Seigneur : “Ô Allâh ! Je cherche refuge dans Ta satisfaction contre Ta colère, dans Ta miséricorde contre Ton châtiment ; et je cherche refuge en Toi contre Toi-même. Je ne peux Te louer à Ta juste valeur, car Tu es tel que Tu te loues”. » [Rapporté par Mouslim.]

   L’invocation du Prophète montre parfaitement la faiblesse de l’entendement humain à appréhender la grandeur et la toute-puissance divines. Mais celui qui se met à la quête de son Seigneur est sûr de ne pas être déçu. On rapporte dans un hadîth qodsî  qu’Allâh dit : « Ô fils d’Adam ! Cherche-Moi, car si tu Me trouves, tu trouves tout, mais si tu Me rates, tu rates tout ; et Je te suis plus précieux que tout. »

   L’attribut « Al-‘Azîz » est souvent associé à une autre qualité divine dans le Coran : l’omniscience (ou sagesse : الحِكْمَة ). Allâh énonce dans le Coran : « La révélation de ce Coran émane de Dieu, Le Tout-Puissant, Le Sage. », s.39 Az-Zoumar (Les Groupes), v.1 ou encore : « Ton Seigneur décidera certes entre eux par Son jugement ; Il est Le Tout-Puissant, Le Sage. », s.27 An-Naml (Les Fourmis), v.78.

تَنزِيلُ ٱلۡكِتَـٰبِ مِنَ ٱللَّهِ ٱلۡعَزِيزِ ٱلۡحَكِيم

إِنَّ رَبَّكَ يَقۡضِى بَيۡنَہُم بِحُكۡمِهِۦ‌وَهُوَ ٱلۡعَزِيزُ ٱلۡعَلِيمُ

   C’est que la toute-puissance et l’omniscience sont indissociables, car une force aveugle serait inévitablement destructrice. Avec toute Sa force et Son invincibilité, Al-‘Azîz reste juste, ce qui Lui confère magnificence et respectabilité.

   Enfin, le croyant constate à plusieurs reprises dans le Coran qu’Al-‘Azîz accorde Son pardon généreusement : « Maître Souverain des Cieux et de la Terre et de ce qui existe entre eux, Le Tout-Puissant, L’Absoluteur ! », s.38 Çâd, v.66 ; « Il a créé en toute vérité les Cieux et la Terre. Il fait succéder la nuit au jour et le jour à la nuit, de même qu’Il prescrit au soleil et à la lune de poursuivre chacun sa course jusqu’au terme fixé. N’est-ce pas Lui Le Tout-Puissant, L’Absoluteur ? », s.39 Az-Zoumar (Les Groupes), v.5.

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   Deux versets coraniques viennent corroborer l’idée qu’Allâh Seul détient la toute-puissance et qu’Il est en même temps Celui qui octroie la puissance : celui qui cherche la dignité et l’honorabilité en obéissant à son Seigneur et en Lui étant dévoué, Allâh l’élèvera en cette vie et auprès de Lui. En revanche, celui qui cherche la gloire auprès d’un autre que Dieu, il sera humilié et méprisable aux yeux de Dieu : « Celui qui recherche la puissance [doit savoir] que la puissance appartient toute entière à Dieu. C’est vers Lui que monte toute bonne parole et c’est Lui qui recueille toute bonne action. Ceux qui trament des perfidies seront durement châtiés et leurs manœuvres seront vouées à l’échec. », s.35 Fâtir (Le Créateur), v.10 et : « […] comme si la vraie puissance n’appartenait pas à Dieu, à Son Envoyé et aux croyants ! Mais les hypocrites semblent l’ignorer. », s.63 Al-Mounâfiqoûn (Les Hypocrites), v.8.

Comment se rapprocher d’Al-‘Azîz ?

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    L’inaccessibilité d’Al-‘Azîz à l’intelligence humaine entretient une part de mystère sur Son entité que même les prophètes ― aussi purs qu’ils puissent être ― ne peuvent saisir, car en réalité, personne ne peut connaître Dieu mis à part Lui-même. Cela dit, Allâh ne laisse pas Ses serviteurs dans l’obscurité : Il se met à la portée de leur perception limitée en leur révélant Ses attributs afin qu’ils se rapprochent de Lui. Même avec une perception imparfaite de l’essence du Créateur, le croyant qui étudie les Noms d’Allâh et se conforme à Ses prescriptions vertueuses peut prétendre à une certaine intimité avec Lui.

   Pour illustration, il est narré qu’un jeune homme s’était fiancé avec la fille d’un savant , elle s’appelait Wiçâl (signifiant « communion »). L’érudit s’adressa à son futur gendre en ces termes : « La dot de ma fille consiste en ta présence aux cours que je donne régulièrement ». Le jeune homme assista assidûment à l’enseignement dispensé par le savant au point qu’il en oublia sa dulcinée, qui lui envoya un message disant : « Tu m’as oubliée ! » Il lui répondit : « Ô Wiçâl ! Tu as été la cause de ma communion (wiçâlî : وِصَالِي ) avec Dieu, ne sois pas un motif de rupture. »
Le musulman ne peut donc se rapprocher de son Créateur qu’en ayant constamment conscience de Son existence et en Lui étant entièrement dévoué. Aussi, cette quête de l’intimité de Dieu passe-t-elle par le fait de se mettre au service des gens, à l’humanité entière.

    Le fidèle ne doit pas se voiler la face : entrer au paradis a un prix ! Aboû Hourayra rapporte ces propos de l’Envoyé de Dieu : « Celui qui craint s’élance à la tombée de la nuit [pour prier Dieu] ; celui qui s’élance à la tombée de la nuit finit par atteindre sa destination. En vérité, la marchandise de Dieu est inestimable ! En vérité, la marchandise de Dieu est le paradis. » [Rapporté par At-Tirmidhî.]

   La générosité est un aspect du prix à payer pour accéder au paradis. Il est évident que le musulman doit donner le meilleur de ce qu’il possède pour la cause d’Allâh . Dieu dit dans le Coran : « Vous n’atteindrez la vraie piété qu’en faisant aumône d’une part des biens que vous aimez. Et quelque aumône que vous fassiez, Dieu en est parfaitement informé. », s.3 Âli ‘Imrân (La Famille d’Imrân), v.92.

   Ainsi, le temps, l’énergie, l’argent et tout ce dont le croyant dispose de plus précieux doivent être mis au service de Dieu et de Ses serviteurs pour espérer gagner le paradis. D’ailleurs, parmi les serviteurs d’Al-‘Azîz, certains présentent les caractéristiques propres au « ‘azîz ».

Qui peut être qualifié de « ‘azîz » ?

   Les hommes qui méritent le plus de recevoir le titre de « ‘azîz » sont évidemment les prophètes et les messagers d’Allâh , car toute l’humanité a besoin d’eux et de leur précieux enseignement. Le Prophète Mouhammad est « ‘azîz » pour la simple raison qu’Allâh l’a gratifié de Son secret et de Son savoir divins, Il lui a accordé la prophétie : ces dons le dotent d’une puissance et d’une honorabilité sans égales sur Terre. Tous ceux qui visitent sa tombe à Médine ne peuvent retenir leurs larmes. Quel est le secret de tant d’amour et de profond respect ? Le Prophète Mouhammad est la personne à qui Dieu a accordé le plus d’honneur et de gloire de son vivant et après sa mort. Le Messager d’Allâh constitue la voie à suivre pour accéder au Seigneur, tout comme l’étaient ses prédécesseurs. Les prophètes sont forts et nobles parce que Dieu a fait d’eux l’accès indubitable à Sa miséricorde, à Sa bonté et à Sa lumière. Lorsque le fidèle obtient l’agrément du Prophète, il gagne inévitablement la satisfaction d’Allâh . Cela était valable de son vivant et l’est aussi après sa mort.

   Il se peut qu’un roi soit « ‘azîz » s’il contrôle toutes les affaires de son royaume et que tous ses sujets ― jeunes ou moins jeunes, respectables ou méprisables ― le sollicitent concernant leurs préoccupations. Autrement dit, plus les gens ont besoin de lui, plus il est « ‘azîz ». Mais le revers de la puissance, c’est l’arrogance et la tyrannie. N’en sont exemptés que les puissants pieux qui font alors sciemment montre d’humilité à l’égard de Celui Qui est Le Tout-Puissant. Tout être humain peut prétendre au qualificatif « ‘azîz » dès lors qu’il est sollicité par ses semblables pour gérer leurs affaires importantes.

Quelle doit être l’attitude du croyant vis-à-vis d’Al-‘Azîz ?

   Une fois que le musulman sincère connaît Al-‘Azîz, il est convaincu qu’aucune créature ne doit être surestimée. Il est vrai qu’en tant qu’être humain, le croyant doit être poli et se comporter de la meilleure des manières, mais il ne doit en aucun cas sanctifier une autre créature. On rapporte que le Prophète a déclaré à ce propos : « Celui qui se rabaisse devant un nanti perd les deux tiers de sa religion. » La croyance en Dieu se divise en effet en trois parties : elle est d’abord profondément ancrée dans le cœur, puis admise par la langue et enfin vérifiée dans les œuvres. Si le croyant loue une personne de façon inconsidérée et n’hésite pas à s’humilier devant elle, il perd les aspects verbal et actionnel de sa foi. Sanctifier un autre qu’Allâh dénote une faille dans la foi en Dieu, c’est pourquoi le Prophète a dit : « Un croyant sincère parvient à l’honneur lorsqu’il veille la nuit (en prière) et accède à la dignité en se passant de l’aide des gens. »

   Un croyant loyal a plus de dignité et d’amour-propre que tous les habitants d’une ville non musulmane. Sachant qu’il n’est qu’un simple serviteur de Dieu et que Dieu ne le laissera jamais tomber, ne devrait-il pas montrer plus de dignité et d’amour-propre que n’importe qui d’autre ?
La règle d’or du musulman doit être la suivante : s’il connait la grandeur et la toute-puissance de son Créateur, il saura considérer les créatures à leur juste valeur ; sanctifier le Créateur amène inévitablement à sous-estimer les créatures et vice-versa.

   Si le croyant est persuadé que Seul Allâh élève et abaisse en honneur et en dignité, il sait que l’humanité toute entière ne peut  ni l’honorer ni l’humilier sans la permission d’Allâh, même si elle mettait tout en œuvre pour cela. Le musulman doit donc se tourner vers son Seigneur avec un amour et une dévotion sincères, et Lui obéir aveuglément. Mieux le fidèle suit les prescriptions d’Allâh et plus il est honoré auprès de Lui ; plus il est négligent et désobéissant vis-à-vis de son Seigneur, plus il est misérable et insignifiant à Ses yeux.

   Le musulman scrupuleux possède des qualités essentielles. Il s’attache avec ferveur aux prescriptions de Dieu et Lui accorde toute sa confiance pour espérer faire l’objet d’une attention particulière de la part de son Seigneur. Celui qui néglige sa çalât (prière), celui qui est malhonnête et indigne de confiance, celui qui transgresse les droits d’autrui en étant injuste ou tyrannique et celui qui commet des péchés délibérément n’est en aucun cas un croyant digne de ce titre. Il est insouciant et négligent des commandements divins et par conséquent il mérite la réprobation de Dieu.

   Quelqu’un racontait qu’un homme de haut rang s’était rendu à la Mecque pour effectuer son pèlerinage. Il était accompagné d’une dizaine de servants occupés à repousser les autres pèlerins pour dégager la voie à leur maître lors de ses circumambulations. Quoi qu’il en soit, il accomplit ses rituels et rentra dans son pays. Le narrateur continuait ainsi son récit : « Quelques années plus tard, je tombai sur un pauvre homme en guenilles qui mendiait sur un des ponts de la ville de Baghdâd. Il ressemblait beaucoup au riche personnage susmentionné.

   Lorsque je m’approchai pour le regarder de plus près, il me demanda platement : “Pourquoi me fixes-tu ainsi ?” Je répondis, surpris :
“Tu ressembles à quelqu’un que j’ai rencontré au pèlerinage — et je lui donnai le nom du nanti.
― C’est moi ! déclara-t-il avec tristesse.
― Mais comment en es-tu arrivé là ?” m’enquis-je alors.
Plein de regret, il répondit : “J’ai fait preuve d’arrogance là où le croyant devait se comporter en toute humilité, et j’ai donc été puni en conséquence.” »

   Cette histoire montre bien que celui qui se prête à l’arrogance et à l’infatuation, alors qu’il est supposé faire preuve d’humilité et de soumission, se verra humilié. Plus l’être humain est prétentieux et présomptueux, plus il est misérable devant Dieu. Le croyant doit éviter deux défauts majeurs : l’arrogance et l’injustice, car le premier est lié au polythéisme et le deuxième est un mal pour l’humanité.

   Al-‘Azîz est donc Celui dont l’essence est unique, indispensable à la création tout en étant inaccessible à toute intelligence. Mais en se rapprochant de Lui par une obéissance sans faille, le croyant est éloigné de tout mal, vit dignement et occupe une position morale respectable. Qu’Allâh facilite aux musulmans leur cheminement vers Lui et leur accorde gloire et honneur dans la vie présente et dans la vie future !

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