La prière de consultation (salât al-istikhâra)

Vie spirituelle

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Définition :

   En arabe, « al-istikhâra » signifie la demande de ce qui est le mieux dans une chose.
Plus spécifiquement, selon la terminologie religieuse, l’istikhâra c’est le fait de demander de choisir :

les croyants placent leur confiance en Allâh et s’en remettent à Lui pour tout évènement et choix importants dans leur vie terrestre (mariage, voyage, commerce, etc.) ; pour cela, ils effectuent deux unités (raka‘s) surérogatoires après lesquelles ils invoquent Allâh , selon des termes consacrés, pour qu’Il choisisse ce qu’il y a de mieux pour leur projet.

Généralités :

   La raison pour laquelle Allâh a institué cette pratique est simple et logique : Allâh est Le Créateur des cieux, de la Terre et de ce qui se trouve entre les deux. Aussi, Il est Le Connaisseur Parfait de la nature de Sa création, du visible et de l’invisible, du connu et de l’inconnu. Il est donc par excellence Celui qui oriente convenablement les décisions des serviteurs qui se fient à Lui : les croyants sont convaincus sans l’ombre d’un doute qu’Allâh est L’Ordonnateur et L’Administrateur de toute chose, qu’Il décide ce qu’Il veut pour Ses créatures ; et ceci est conforme à la parole divine : « Ton seigneur crée ce qu’Il veut et choisit pour les hommes ce qu’ils ne sauraient eux-mêmes choisir. Gloire à Dieu ! Il est au-dessus de tout ce qu’on Lui associe ! Ton Seigneur connaît les pensées que recèlent leurs cœurs, ainsi que celles qu’ils divulguent. Il est Dieu ! Il n’est point de divinité en dehors de Lui ! A Lui la louange en ce monde et dans la vie future ! C’est à Lui qu’appartient le Jugement suprême et c’est à Lui que vous ferez retour », s.28 Al-Qasas (Le Récit), v.68-70.

وَرَبُّكَ يَخْلُقُ مَا يَشَآءُ وَيَخْتَارُ مَا كَانَ لَهُمُ ٱلْخِيَرَةُ سُبْحَانَ ٱللَّهِ وَتَعَالَىٰ عَمَّا يُشْرِكُونَ
وَرَبُّكَ يَعْلَمُ مَا تُكِنُّ صُدُورُهُمْ وَمَا يُعْلِنُونَ
وَهُوَ ٱللَّهُ لاۤ إِلَـٰهَ إِلاَّ هُوَ لَهُ ٱلْحَمْدُ فِي ٱلأُولَىٰ وَٱلآخِرَةِ وَلَهُ ٱلْحُكْمُ وَإِلَيْهِ تُرْجَعُونَ

   Les pieux prédécesseurs avaient pour habitude de consulter Allâh avant d’entreprendre quoique ce fût, même sans tenir compte de la clarté ou non du bien contenu dans leur dessein. L’attitude de Zaynab lorsque le Prophète la demanda en mariage en était un bel exemple : quel mal pouvait renfermer ce projet d’union ? Pourtant, Zaynab ne se départit pas de la pratique de la prière de consultation, comme le raconte Anas : « Quand le délai de viduité expira, l’Envoyé d’Allâh dit à Zayd : « Dis-lui que je la demande en mariage.  » Zayd dit : « Je me rendis chez elle et je lui dis : « Ô Zaynab ! Aie cette bonne nouvelle, le Messager d’Allâh m’a envoyé pour te dire qu’il veut t’épouser. » » Elle dit : « Je ne ferai rien tant que je n’ai pas consulté mon Seigneur. » Elle se dirigea vers l’endroit de la maison où elle priait d’habitude. Entre temps, des versets du Coran furent révélés au Messager d’Allâh [l’ordonnant de l’épouser], et celui-ci entra chez elle sans son autorisation», (rapporté par Mouslim et An-Nasâ’î).
Certains savants supposent que Zaynab aurait effectué la prière de consultation par crainte de ne pas se comporter comme il le faudrait avec le Prophète.

   Tous les savants sont unanimes sur le caractère non obligatoire de la prière de consultation : elle relève de la sounna, elle est vivement recommandée ; seules les cinq prières quotidiennes sont obligatoires.

   En outre, la prière de consultation n’est pas à accomplir pour savoir s’il faut ou non s’acquitter d’un devoir d’obligation stricte (est-ce que l’on peut prier l’‘asr ?) ou effectuer un acte souhaitable ; et encore moins pour savoir s’il faut s’abstenir de perpétrer un acte illicite ou réprouvé (comme voler, forniquer, etc.).
En revanche, la prière d’istikhâra est acceptée dans le cas ou l’on souhaiterait savoir si, pour des raisons de sécurité, le pèlerinage doit être entrepris dans l’année ou alors il doit être ajourné.

   D’après les dires de Jâbir : « L’Envoyé d’Allâh nous apprenait la façon de demander à Allâh ce qui est le mieux — istikhâra —, dans toutes nos affaires, de la même manière qu’il nous apprenait une sourate du Coran. »

   Il faut entendre par là qu’il est interdit d’innover dans la manière de faire la prière de consultation et dans la composition des termes de l’invocation. La sagesse de cette prohibition apparaîtra pleinement lors de l’étude des innovations introduites dans l’istikhâra.

La prière de consultation conforme à la sounna :

   Voici donc les paroles que le consultant doit prononcer dans la prière de l’istikhâra après les deux unités de prière et les louanges qu’il sied d’adresser à Allâh :

   « Ô Seigneur ! Je Te consulte de par Ta connaissance et je T’implore de m’accorder le pouvoir de Ton pouvoir et je Te demande de Ton immense générosité. Car Tu es certes capable et je suis incapable, Tu sais tout tandis que moi je ne sais pas, et c’est Toi le Grand Connaisseur de tout ce qui est inconnu. Ô Seigneur ! Si Tu sais que cette chose – et le consultant nomme clairement la chose en question – est une source de bien pour moi dans ma religion, dans ma vie présente et dans ma vie future (ou il dit : ici-bas et dans l’au-delà) destine-la moi et facilite-la moi, puis bénis-la moi. Et si Tu sais que cette chose est pour moi une source de mal dans ma religion, dans ma vie présente et dans ma vie future (ou il dit : ici-bas et dans l’au-delà) détourne-la de moi et détourne-moi d’elle, et prédestine-moi le bien là où il se trouve, puis rends-moi satisfait de cette décision », (rapporté par Ahmad, Al-Boukhârî, Aboû Dâoûd,At-Tirmidhî, An-Nasâ’î, Aboû Ya’lâ et Ibnou Hibbâne).

اللّهُـمَّ إِنِّـي أَسْتَخيـرُكَ بِعِاْـمِك، وَأسْتَقْـدِرُكَ بِقُـدْرَتِـك، وَأَسْـألُـكَ مِنْ فَضْـلِكَ العَظـيم، فَإِنَّـكَ تَقْـدِرُ وَلا أَقْـدِر، وَتَـعْلَـمُ وَلا أَعْلَـم، وَأَنْـتَ عَلاّمُ الغُـيوب، اللّهُـمَّ إِنْ كُنْـتَ تَعْـلَمُ أَنَّ هـذا الأمْـرَ- وَيُسَـمِّي حاجَتَـه – خَـيْرٌ لي في دينـي وَمَعـاشي وَعاقِـبَةِ أَمْـري، فَاقْـدُرْهُ لي وَيَسِّـرْهُ لي ثـمَّ بارِكْ لي فيـه، وَإِنْ كُنْـتَ تَعْـلَمُ أَنَّ هـذا الأمْـرَ شَـرٌ لي في دينـي وَمَعـاشي وَعاقِـبَةِ أَمْـري، فَاصْرِفْـهُ وَاصْرِفْني عَنْـهُ وَاقْـدُرْ لي الخَـيْرَ حَيْـثُ كانَ ثُـمَّ أَرْضِـني بِـه.

   « Allâhoumma innî astakhîrouka bi-‘ilmika wa astaqdirouka bi-qoudratika, wa as’alouka min fadlika-l-‘azîm. Fa-innaka taqdirou wa lâ aqdir, wa ta’lamou wa lâ a’lam, wa anta ‘allâmou-l-ghouyoûb. Allâhoumma in kounta ta’lamou anna hâdhâ-l-amra (que l’on explicite) khayroun lî fî dînî wa ma’âshî, wa ‘âqibati amrî (ou : ‘âjilihi wa âjilihi) fa-qdourhou lî, wa yassirhou lî thoumma bârik lî fîh. Wa in kounta ta’lamou anna hâdhâ-l-amra (que l’on explicite) sharroun lî fî dînî wa ma’âshî, wa ‘âqibati amrî (ou : ‘âjilihi wa âjilihi) fa-srifhou ‘annî, wa srifnî ‘anhou, wa-qdour lî-l-khayra haythou kâna thoumma arddinî bih.

La prière de consultation doublée des conseils d’une personne avisée :

   La sagesse exige que les croyants ne se contentent pas uniquement de la prière d’istikhâra ou de la consultation d’un conseiller. Les deux vont de paire, et les pieux prédécesseurs déclaraient en substance : « Le sensé doit normalement ajouter à son opinion les opinions des savants et de joindre à son intellect l’intellect des sages, car l’opinion solitaire est susceptible de déviation et la raison solitaire est susceptible d’égarement. »

   Et Qatâda d’abonder dans ce sens : « Il n’est pas de gens, ne désirant que le Visage d’Allâh, qui se consultent, sans qu’ils ne soient guidés vers le bon sens dans leur affaire. »En effet, même le Prophète, dont la guidance était garantie, reçut d’Allâh l’ordre de se référer à ses Compagnons : « C’est par quelque miséricorde de la part d’Allâh que tu [Mouhammad] as été si doux envers eux ! Mais si tu étais rude, au cœur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. Pardonne-leur donc, et implore pour eux le pardon [d’Allâh]. Et consulte-les à propos des affaires ; puis une fois que tu t’es décidé, confie-toi donc à Allâh, Allâh aime, en vérité, ceux qui Lui font confiance », s.3 Âli- ‘Imrâne (La Famille ‘Imrâne), v.159.

فَبِمَا رَحْمَةٍ مِّنَ ٱللَّهِ لِنتَ لَهُمْ وَلَوْ كُنْتَ فَظّاً غَلِيظَ ٱلْقَلْبِ لاَنْفَضُّواْ مِنْ حَوْلِكَ فَٱعْفُ عَنْهُمْ وَٱسْتَغْفِرْ لَهُمْ وَشَاوِرْهُمْ فِي ٱلأَمْرِ فَإِذَا عَزَمْتَ فَتَوَكَّلْ عَلَى ٱللَّهِ إِنَّ ٱللَّهَ يُحِبُّ ٱلْمُتَوَكِّلِينَ

   Le conseiller ne doit pas être choisi au hasard, il doit présenter certaines garanties en matière de vertus :

· Il a l’expérience de la vie : il faut se garder de consulter quelqu’un d’inexpérimenté, d’inattentif et d’infatué de sa personne ; tout comme il faut éviter le vieillard à l’esprit amenuisé par le temps.
· Il est réputé pour sa foi et sa piété.
· Il est affectueux et de bons conseils.
· Il est équilibré, son esprit est vide de tout souci.
· Il ne tire aucun intérêt de la consultation et son avis est dépassionné.

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Les innovations en matière d’istikhâra :

La voie de la rectitude a été montrée par le meilleur des hommes, et pourtant, certains esprits torturés préfèrent suivre leur passion en matière d’istikhâra. Et voici comment le consultant s’égare :
· Il est dans l’attente d’une réponse onirique, or il n’est pas préconisé de se fier à ce qui sera vu en rêve mais à la consultation.
· Il psalmodie sa requête un chapelet à la main et saisit au hasard un certain nombre de grains qu’il compte : si le chiffre est impair, il renonce à son projet ; s’il est pair, il s’y engage.
· Il ouvre au hasard le Coran : si son regard tombe sur un verset de miséricorde, il entreprend ce qu’il avait comme intention de faire ; si le regard vise un verset de châtiment, il abandonne ce qu’il projetait.
· Il se base sur le prénom de la première personne qui franchira le seuil de son domicile : si le sens du prénom est agréable ou bon, le consultant optera pour son action ; sinon, il la délaisse.
· Il consulte les rubriques relatives à son soi-disant signe astrologique.
· Il se réfère à la cartomancie : l’interprétation bonne ou mauvaise des cartes motivera sa décision.
· Il se fie aux dires d’un (-e) voyant (-e) qui lit les lignes de sa main.
· Il boit une tasse de café, puis la renverse, et c’est au lecteur du marc de café d’interpréter les résidus pour le guider dans ses choix.
· Il se fonde sur la géomancie : un magicien (ou toute personne assimilée) trace des petites lignes sur une table, les compte selon une méthode connue de lui seul, en déduit le signe astrologique du visiteur et lui brode une histoire, un scénario à partir de cela.
· Il consulte un magicien qui place une tasse au creux de la main d’une personne qui selon lui est dotée de lignes de la main très spéciales. La séance a lieu un jour bien déterminé de la semaine : le magicien appelle alors les djinns par le biais d’incantations incompréhensibles.

   Toutes ces innovations vont à l’encontre de l’enseignement prophétique et égarent la personne qui s’y adonne : tôt ou tard, des répercutions néfastes et variées atteignent le pécheur dans sa personne, son entourage, sa progéniture et ses biens.

   L’Islam interdit formellement de questionner l’inconnu (l’invisible) au moyen d’objets divinatoires ou par le biais des devins, voyants, magiciens et autres charlatans du même gabarit : « Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui d’Allâh, la bête étouffée, la bête assommée ou morte d’une chute ou morte d’un coup de corne, et celle qu’une bête féroce a dévorée – sauf celle que vous égorgez avant qu’elle ne soit morte. [Vous sont interdits aussi la bête] qu’on a immolée sur les pierres dressées, ainsi que de procéder au partage par tirage au sort au moyen de flèches. Car cela est perversité […]», s.5 Al-Mâ’ida, v.3.

حُرِّمَتْ عَلَيْكُمُ ٱلْمَيْتَةُ وَٱلْدَّمُ وَلَحْمُ ٱلْخِنْزِيرِ وَمَآ أُهِلَّ لِغَيْرِ ٱللَّهِ بِهِ وَٱلْمُنْخَنِقَةُ وَٱلْمَوْقُوذَةُ وَٱلْمُتَرَدِّيَةُ وَٱلنَّطِيحَةُ وَمَآ أَكَلَ ٱلسَّبُعُ إِلاَّ مَا ذَكَّيْتُمْ وَمَا ذُبِحَ عَلَى ٱلنُّصُبِ وَأَنْ تَسْتَقْسِمُواْ بِٱلأَزْلاَمِ ذٰلِكُمْ فِسْقٌ

   « Ô les croyants! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, œuvre du Diable. Ecartez-vous en, afin que vous réussissiez », s.5 Al-Mâ’ida, v.91.

يَٰأَيُّهَا ٱلَّذِينَ آمَنُواْ إِنَّمَا ٱلْخَمْرُ وَٱلْمَيْسِرُ وَٱلأَنصَابُ وَٱلأَزْلاَمُ رِجْسٌ مِّنْ عَمَلِ ٱلشَّيْطَانِ فَٱجْتَنِبُوهُ لَعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ

   Le Prophète annonçait : « Celui qui fréquente un voyant (‘arrâf) — ou un devin [kâhine] —, et croit en ses paroles, il a renié ce qu’Allâh a fait descendre sur Mouhammad », (rapporté par Aboû Dâoûd, Ibnou Mâja, At-Tirmidhî).

   Mouslim relate dans son Sahîh, d’après Mou’âwiya Ibnou Al-Hakam As-Soulamî qui a dit : « J’ai dit : « Ô Envoyé d’Allâh ! Parmi les choses que nous faisions dans la période de l’obscurantisme (al-jâhiliyya), est que nous fréquentions les devins. » Il a dit : « Ne fréquentez plus les devins !  » ».De même ‘Aïcha racontait : « Des gens interrogèrent l’Envoyé d’Allâh sur les devins. Il leur dit : « Ils ne tiennent sur rien. » Ils demandèrent alors : « Ô Envoyé d’Allâh ! Ils nous disent parfois des choses justes. » Il répondit : « C’est une parole juste que le djinn a dérobée et qu’il a soufflée (youqirrouhâ) dans l’oreille de son protégé d’une voix qui ressemble au gloussement de la poule (qarra-d-dajâja). Mais ils y mêlent plusieurs mensonges. » », (rapporté par Mouslim).

   Les devins et autres extralucides prétendent connaître l’invisible et l’inconnu, or, Allâh ordonne à Son Prophète : « Dis : « Je ne détiens pour moi-même ni profit ni dommage, sauf ce qu’Allâh veut. Et si je connaissais l’inconnu (l’invisible), j’aurais eu en abondance, et aucun mal ne m’aurait touché. Je ne suis, pour les gens qui croient qu’un avertisseur et un annonciateur.  » », s.7 Al-A‘râf (Les Murailles), v.188.

قُل لاَّ أَمْلِكُ لِنَفْسِي نَفْعاً وَلاَ ضَرّاً إِلاَّ مَا شَآءَ ٱللَّهُ وَلَوْ كُنتُ أَعْلَمُ ٱلْغَيْبَ لاَسْتَكْثَرْتُ مِنَ ٱلْخَيْرِ وَمَا مَسَّنِيَ ٱلسُّوۤءُ إِنْ أَنَاْ إِلاَّ نَذِيرٌ وَبَشِيرٌ لِّقَوْمٍ يُؤْمِنُونَ

   Il est de fait établi qu’autrefois, les Arabes étaient fort superstitieux. Avant de décider une affaire, ils observaient le vol des oiseaux : quand le volatile le plus proche d’eux venait sur leur droite, ils poursuivaient leur projet ; et quand il venait sur leur gauche, ils y renonçaient.
L’augure est incompatible avec le monothéisme, et le Prophète disait qu’il ne fallait pas s’en préoccuper, et que s’il était mauvais il ne devait pas empêcher les croyants de poursuivre leurs actions.

   Les Arabes de la jâhiliyya tiraient mauvais augure du hibou et du mois de Safar (le deuxième du calendrier islamique), d’où les paroles du Messager d’Allâh : « Pas de contagion, pas de superstition, pas de hibou et pas de Safar », (rapporté par Mouslim).

Conclusion :

   De nombreuses questions relatives à la prière de consultation restent à éclaircir et le seront dans la rubrique Fatâwas.

   Les croyants saisissent complètement l’importance de confier leur destinée à Allâh : ils disposent entre autres moyens de la prière de consultation. Et pour que le lien entre le monothéisme pur et la prière d’istkhâra soit bien ancré dans l’esprit et le cœur des fidèles, les paroles prophétiques suivantes ne sont point superflues : « Ô jeune homme ! Je vais t’enseigner quelques préceptes. Garde Allâh, Allâh te gardera. Garde Allâh, Allâh tu Le trouveras devant toi. Quand tu as une demande à adresser, adresse-là à Allâh. Quand tu cherches de l’aide, demande-la à Allâh. Sache-le, si la communauté se réunissait pour t’être utile, [ses membres] ne te seraient utiles que par quelque chose qu’Allâh aurait écrit en ta faveur. Et s’ils s’unissaient pour te causer un dommage, ils ne te causeraient de dommage que par quelque chose qu’Allâh aurait écrit à ton encontre, les plumes furent-elles relevées et les feuillets secs », (rapporté par Ahmad et At-Tirmidhî).

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